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 « I let go, there's just no one that gets me like you do. You are my only, my only one. » ENELYA

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Prométhée Adalgiso

Prométhée Adalgiso


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MessageSujet: « I let go, there's just no one that gets me like you do. You are my only, my only one. » ENELYA   « I let go, there's just no one that gets me like you do. You are my only, my only one. » ENELYA EmptySam 21 Fév - 22:32


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      « Ça y est ! Ils arrêtent tout.. sommes sauvés.. plus aucun risque.. pour notre race.. Fedora.. arrête.. sommes en sécurité. »

    Je fronçai les sourcils, les mots ne me parvenaient qu’à moitié. Autour de moi, l’assemblée de vampires souriaient, tapaient des mains, riaient, hurlaient de bonheur. La compagnie Fedora arrêtait soudainement de nous traquer. Je ne comprenais que ça. Les raisons, ils ne semblaient pas vouloir nous les donner. Agacé par ce manque de précision, je poussai quelques vampires devant moi afin de me rapprocher du vieux vampire, qui était probablement âgé d’une cinquantaine d’années lors de sa transformation, qui nous avait annoncé la nouvelle. J’avais déjà croisé ce vampire, mais seulement une ou deux fois dans ma longue existence. Je me souviens l’avoir aperçu une fois, dans les premières années de ma nouvelle vie. Puis je l’avais recroisé ici même, à Florence. Dans ce même endroit sombre, il avait annoncé d’une voix sombre qu’une compagnie nous traquait. Il y avait eu des cris aussi, mais des cris d’horreurs, bien différents de ceux d’aujourd’hui. Ce souvenir me glaçait le dos. Quelque chose m’avait frappé ce jour-là. C’était la première fois que je voyais des vampires « pleurer. » Et j’avais trouvé cela étrange et beau à la fois. Ce qui, en réalité, nous correspond bien. Les vampires sont des êtres étranges mais ce serait mentir que de dire que nous ne sommes pas extrêmement beaux. J’arrivais enfin à m’approcher du vieillard, après avoir bousculé de nombreuses personnes, qui m’avaient jeté un regard noir - du moins, avaient essayé. Leur joie était trop immense pour pouvoir éprouver du mépris à ce moment même. Je ne partageais pas leur joie. Il était trop tôt, trop improbable pour que j’y croie déjà. Je me sentais partagé. Une part de moi voulait hurlaient de joie avec les autres. L’autre part refusait d’y croire et me criait entièrement que ce n’était qu’un piège. Un stupide piège. J’attrapais le bras de l’orateur et l’obligeai à se tourner vers moi.

      « Vous êtes sûr de ça ?
      - Absolument, jeune homme.
      - Où l’avez-vous entendu ?
      - Je me promenais dans les rues quand j’ai entendu des humains discuter.
      L’un deux disait qu’il devait arrêter la traque. Il ne savait pas pourquoi.

      - Vous ne pensez pas que ce puisse être un piège ?
      - Pas du tout, voyons ! Ne soyez pas pessimiste. Nous avons gagné ! »

    Il me serra joyeusement la main, se retourna et partit retrouver ses amis, me laissant seul avec mes soupçons. Une jeune femme s’approcha de moi, hurla au creux de mon oreille que c’était merveilleux, que nous étions enfin libres et dans un élan de bonheur inexplicable, elle déposa un baiser fort sur mon front. Je me dégageai brusquement d’elle, sous son regard incrédule. Sans doute se demandait-elle pourquoi je ne partageai pas la joie de tous. Mais je ne pouvais pas. Les soupçons qui s’étaient installés en moi, dés l’annonce du vieillard, ne pouvait se détacher de moi malgré son assurance. J’étais persuadé que ce n’était pas fini, au contraire, c’en était loin. Je traversai à nouveau la foule, en sens contraire cette fois-ci. Avant d’atteindre la porte pour quitter cet endroit qui m’insupportait tant, je tournai la tête vers la droite. Une odeur bien trop familière était parvenue jusqu’à mes narines. Je fronçai les sourcils en la reconnaissant. Pourquoi était-elle là ? N’était-elle pas censée être restée dans notre petite maison, comme elle me l’avait promis ? Je savais que j’étais bien trop protecteur et qu’elle devait détester mon comportement, mais je ne pouvais m’en empêcher. À chaque minute, à chaque moment, je m’inquiétais pour elle. Elle était trop précieuse pour que je puisse accepter de la perdre. Je m’approchais d’elle d’un pas trop rapide pour être qualifié d’humain et l’attrapai par le bras. Je la serrai fort, bien trop fort. Mais je me fichais. Elle ne devait pas être ici. Parce que je connaissais parfaitement la façon dont elle allait réagir, suite à cette annonce.

    « Enelya, soufflai-je d’une voix rauque. Que fais-tu ici ? Tu n’étais pas censée rester à la maison ? »

    Quelques vampires se retournèrent vers nous. Je leur indiquai de regarder ailleurs rien qu’avec un regard noir et perçant. Puis, afin d’être tranquille, je franchis la porte, sans lâcher la femme que j’aimais. Au dehors, il faisait sombre. Pourtant, il n’était que vingt heures. Mais les arbres de la forêt cachaient le reflet du soleil. C’était d’ailleurs pour cela que « l’assemblée secrète des vampires » se trouvaient en ce lieu. Premièrement, pour ne pas avoir à se cacher du soleil, puisqu’il n’apparaissait presque jamais ici. Deuxièmement, pour que personne ne nous retrouve. Peu d’humains osaient pénétrer dans le fin fond de la forêt, souvent prêté aux lieux les plus monstrueux des stupides légendes humaines. Je me tournai vers Enelya et lâchai enfin son bras. Je m’approchai d’elle et l’embrassai de toutes mes forces, comme pour m’excuser de mon comportement odieux de ces derniers temps - j’avais tendance à m’emporter pour presque rien, et je l’empêchai de sortir seule, de peur que la compagnie ne l’enlève - et pour m’excuser de ce que j’allais lui dire. Je savais pertinemment qu’elle croyait que tout était fini, que nous étions enfin tranquille et qu’elle allait pouvoir sortir seule comme avant.

    « Tu y crois, n’est-ce pas ? Que tout est fini ? Que nous sommes sauvés , comme l’a dit le vieux ? »



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