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| Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. | |
| | Auteur | Message |
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Odessa Massoletti
Nombre de messages : 63 Age : 32 <b>Pseudo</b> : Moon <b>Job</b> : Serveuse <b>Mood</b> : D'humeur contradictoire... <b>Quote</b> : Nos vrais ennemis sont en nous mêmes. Date d'inscription : 24/12/2008
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| Sujet: Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. Jeu 25 Déc - 2:50 | |
| © verwuenscht & afterglowssAdrianno feat Odessia Odessa marchait lentement entre les arbres, son appareil photos dans les mains. Elle avait eu dans l'après midi une envie soudaine de prendre des clichés. La forêt était un endroit qu'elle appréciait plus que tout. Elle avait toujours aimé la nature, se sentant sereine et libre. L'air frais lui caressait le visage, s'engouffrant dans ses cheveux. La pellicule touchait à sa fin, comme l'après midi d'ailleurs, qui donnait au paysage une couleur ocre. Malgré tout, la jeune brune n'avait pas envie de rentrer, voulant profiter encore un instant de l'air pur qui oxygénait ses poumons. Elle marcha un moment, savourant des yeux la beauté des lieux. Elle s'asseya sur le sol terreux, s'adossant contre un tronc d'arbre. La fatigue se faisait à présent ressentir après plusieurs heures de marche. Elle ferma lentement les yeux, voulant profiter pleinement de ce court moment de tranquillité. Petit à petit, un visage prit forme dans les abimes de son esprit. Elle aurait pu le reconnaître entre mille. C'était un visage fin, arborant une peau lisse n'ayant subit aucune marque produite par le temps. Ses yeux était d'un bleu océan, qui pouvait aussi bien vous transpercer, ou au contraire vous bercer de douceur. C'était bien lui. C'était Adrianno... Elle se souvint de leur première rencontre. Une soirée d'hiver où elle avait eu le malheur de se perdre dans une ruelle inconnue, tard dans la nuit. Alors que tout le monde était obsédé par le danger que représentait les vampires, ou encore les loups garous, c'était sur des êtres tout à fait humains qu'elle se heurta. Un groupe de trois garçons qui avaient décidés de terroriser la jeune femme. Ils devinrent très rapidement violents, c'est alors qu'il s'interposa, faisant fuir ses agresseur. Son visage d'ange brillait à la lueur de la lune, faisant ressortir ses iris. Elle avait été frappée par son incroyable beauté. Depuis ce jour là, il était devenu comme qui dirait bons amis. La chose est plus surprenante lorsque l'on sait que le sauveur en question s'avère être un vampire. Pourtant, Odessa ne ressentait aucune peur en sa présence. Elle aurait d'ailleurs préféré car ce qu'elle ressentait était bien plus complexe. Comment expliquer que son cœur s'emballait en sa présence ? Que son parfum propre à lui la rassurait et l'emplissait d'une joie incontrôlée. Ses sentiments pour le vampire devenaient un peu plus ambiguë chaque jour. Évidemment elle n'aurait pas même avouer cela sous la torture. Elle souriait intérieurement, repensant à leur discordes quotidiennes. Ces deux là étaient rarement d'accord, pour ne pas dire jamais. Tout deux dotés d'un entêtement légendaire, leur chamailleries trouvaient rarement une fin. Parfois, Odessa s'amusait à le contredire, aimant voir le regard du jeune homme s'animer. Cela faisait plusieurs jours qu'elle ne l'avait pas vu. Des jours bien trop longs pour elle. Elle avait envie de voir son doux visage, d'entendre sa voix chaleureuse...
Elle ouvrit lentement les yeux. Du moins c'est ce qu'elle croyait mais il semblerait que non car le voile noir restait devant ses yeux. Odessa mit quelques secondes avant de comprendre qu'elle s'était en réalité endormie et que la nuit était à présent tombée. Prise d'une soudaine panique elle se leva précipitamment, repensant à ce soir dans la forêt, où elle était tombé face à face avec ce loup. La fin s'était plutôt bien passée, mais elle n'aurait peu être pas autant de chance cette fois. Elle se baissa pour ramasser son appareil photo, et essaya tant bien que mal de retrouver son chemin dans cette obscurité pesante. A présent, tous les arbres se ressemblaient, formant autour d'elle un labyrinthe. Elle s'arrêta un instant, essayant de recouvrir son calme, sachant qu'elle n'arriverait à rien si elle restait dans cette état de panique. Soudain, elle perçu un bruit de pas derrière elle. Sur ses gardes, elle s'apprêtait à courir, sachant malgré tout que c'était un acte inconsidéré qui ne la sauverait pas de son destin tragique.
Dernière édition par Odessa Massoletti le Jeu 25 Déc - 5:12, édité 4 fois | |
| | | Adrianno Bartoli ● Believe me, i'm not the bad guy.
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| Sujet: Re: Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. Jeu 25 Déc - 3:32 | |
| misscla ; missprerogative « and so the lion fell in love with the lamb » Torse nu, vêtu d'un simple jean, Adrianno se tenait debout, devant une fenêtre de son appartement. Son regard se promenait dans la rue, passant d'une personne à l'autre. En réalité, il était à la recherche de la personne qui avait une importance de plus en plus grande pour lui. Une belle et jolie brune, prénommait Odessa. Cela faisait quelques jours qu'ils n'avaient pas pris le temps de passer un moment à deux, comme ils avaient maintenant l'habitude de faire. Et pour cause, lors de leur dernier rendez-vous, ils s'étaient une nouvelle fois disputés. Adrianno ne savait même plus pourquoi tellement ce genre d'incident était quotidien. Tout ce qu'il savait, c'est que la jolie brune ne lui téléphonerait pas avant que lui le fasse. Le problème étant qu'Odessa savait pertinemment que lui non plus ne ferait pas l'effort d'aller lui parler en premier, la situation était pour ainsi dire... bloquée. C'était bête, mais Adrianno était bien trop fier pour présenter des excuses ou tout simplement pour faire le premier pas vers elle. Il avait l'impression de perdre son statut de dominant et qu'au contraire, Odessa le devenait de plus en plus. Cependant, il devait se l'avouer, cette simple humaine lui manquait énormément. Trop pour être honnête. Dans ce genre de moment, Adrionno ressentait un grand vide. Il se sentait seul. Il s'ennuyait à vrai dire. Alors qu'en sa compagnie, il passait toujours du bon temps. Bien qu'elle était une très grande bavarde, qu'elle se montrait des plus irritante, Adrianno se sentait étrangement calme et l'animal qui était en lui était dompté. Un simple regard de la belle et il se sentait apaisé. Son odeur était si envoutante qu'il se demandait comment il faisait pour garder son sang froid et ne pas planter ses dents dans son cou. Elle était si belle, si gracieuse.. Qui aurait cru un jour qu'il ressentirait un tel besoin? Et en plus, d'un être humain?
Son regard suivait à présent une brune. Un instant il eut l'impression de la voir, mais son sourire ravi s'effaça pour laisser place à une grimace de déception. Bon, elle avait gagné, pour cette fois. Et dire qu'à leur première rencontre, il avait tout fait pour qu'elle l'oublie. D'ailleurs, il lui arrivait d'essayer de mettre de la distance entre eux deux, en sachant que la Compagnie traquait les créatures surnaturelles et qu'elle était vulnérable. N'importe qui s'en prendrait à elle et il signait son arrêt de mort. Il se dirigea vers sa chambre, à la recherche d'un tee-shirt et d'une veste, qu'il enfila rapidement. Il allait se rendre à son appartement et il la voyait déjà lui ouvrir la porte, avec son immense sourire satisfait et son air 'j'ai gagné' sur le visage. Un sifflement agacé s'échappa de sa bouche. Il n'aimait vraiment pas ça, mais pour elle, il était prêt à tout. Elle n'avait que demander. Il préféra vérifier, à l'aide de son don de localisation où elle se trouvait et fut surpris de voir qu'elle était assoupie dans la forêt. Il soupira. Elle avait vraiment le don de se mettre dans des situations dangereuses. Avec tous ses lycans et autres vampires sanguinaires qui courraient en liberté, elle ne se rendait vraiment pas compte du danger qu'elle pouvait courir. Si délicieuse, si fragile, si ... Humaine ! Le vampire sortit de son appartement puis de l'immeuble avant de s'éloigner de la ville, pour rejoindre la forêt et retrouver sa belle.
La cime des arbres se dessinait devant lui. Un coup d'oeil sur sa gauche et sa droite pour se rassurer et Adrianno s'élança à travers les bois. L'odeur d'Odessa était de plus en plus forte et il se rendit compte une nouvelle fois qu'elle était peut-être l'odeur la plus agréable qui lui fut donné de respirer. Il n'eut pas de mal à la retrouver et l'observa un moment dormir. La nuit était présente et la forêt n'avait rien de rassurant pour une mortelle. Lorsqu'elle s'éveilla, il grimpa à l'arbre le plus proche de lui, bien décidé à lui faire une petite blague. Bon, c'était certes cruel, mais cela pouvait être drôle. Et un bon moyen de se venger par la même occasion. Il sentit tout de suite la panique en elle et décida qu'il était préférable de ne pas l'effrayer davantage. Pas cette fois du moins. Avec une mine réjouie, il se laissa tomber de l'arbre pour atterrir gracieusement derrière elle.
- « Ma chère Odessa, tu as vraiment le don pour te mettre dans des situations inconfortables. Je vais finir par croire que tu agis exprès pour que je vienne te sauver. Une fois encore. » | |
| | | Odessa Massoletti
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| Sujet: Re: Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. Jeu 25 Déc - 4:28 | |
| Elle s'imaginait encore le pire, lorsqu'elle l'entendit. Sa voix résonna derrière elle, provoquant un soubresaut de joie dans sa poitrine. Soulagé, enjouée, un sourire illumina son visage. Elle était heureuse de le sentir si près d'elle. Elle se retourna, lui faisant à présent face, plongeant ses prunelles sombres dans les siennes, si claires. Il arborait son air supérieur, celui qui avait le don de l'énerver, mais qui en même temps lui procurait une grande joie. Cette mine réjouie lui avait terriblement manquée durant ces nombreux jours d'absences. Il avait fait exprès de lui faire peur, ne perdant pas l'occasion de gagner une bataille, sachant qu'une autre prendrait bientôt le relaie.
« Oui tu as raison Adrianno. Et toi tu accoures, comme à chaque fois. »
Elle arborait un sourire narquois sur le visage. Cela faisait à peine quelques secondes qu'ils étaient ensemble, et elle éprouvait déjà le besoin de le provoquer. Elle se sentait attirée par lui. Une attirance qu'elle n'acceptait pas toujours et qu'elle essayait de dissimuler derrière la provocation, parfois même derrière l'indifférence. Elle imaginait parfois sa réaction si un jour il venait à apprendre la nature de ses sentiments à son égard. Dans certains scénarios, le vampire partait sans se retourner, sans même un regret, la laissant seule, elle et ses larmes. Dans d'autre, il l'embrassait passionnément... Elle souriait bêtement rien qu'à cette pensée, mais l'effaça aussitôt de son visage, comme si elle avait peur que Adrianno ne découvre ses pensées déplacées. Elle détourna son regard du sien, observant les alentours qui n'avais plus rien de familier ou de rassurant.
« C'est vrai que ce n'est pas très rassurant... Qui sais qu'elle créature peut roder par ici ? »
Elle reposa son regard sur lui, comme pour préciser qu'il pouvait être la créature en question. Elle aimait le taquiner, et savait qu'il ne le prendrait pas mal. Odessa commençait à connaître le « jeune » homme, bien que ses pensées étaient encore un mystère pour elle.
« Aurais-tu peur de me perdre ? »
Elle espérait que la réponse fut un oui, bien qu'il ne fallait pas être devin pour savoir qu'il tenait à la jeune humaine. En tout cas, elle, elle avait peur de le perdre un jour, et cette pensée lui était intolérable. Elle redoutait l'instant où leurs chemins viendraient à se séparer. Un voile de tristesse passa devant les yeux de l'innocente jeune femme. Elle n'avait pas pour habitude de montrer ses faiblesses, ou encore ses craintes devant l'homme, sa fierté l'en empêchait, tout comme lui d'ailleurs qui fonctionnait comme elle. Elle espérait que la nuit dissimulerait ses peurs. Perdre une bataille pour cette nuit lui suffisait amplement... | |
| | | Adrianno Bartoli ● Believe me, i'm not the bad guy.
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| Sujet: Re: Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. Jeu 25 Déc - 17:03 | |
| Une fois qu'il eut terminé de parler, il la regarda se retourner. Lorsque son visage lui apparut, il se sentit heureux. L'homme, enfin, le vampire le plus heureux sur terre. Elle était une nouvelle fois si belle, si élégante, si... appétissante qu'il faisait de gros efforts sur lui-même pour ne pas lui sauter dessus. Et ce, depuis leur rencontre. Tout comme elle, un sourire illumina son visage et sentir sa présence près de lui le rassura. Elle était en sécurité, pour le moment. Il savait pertinemment qu'elle ne le remercierait pas de l'avoir retrouvé. C'était tellement habituel maintenant pour lui de l'aider qu'il ne faisait plus de réflexions à ce sujet. C'était beaucoup plus drôle au début. Il s'approcha lentement d'elle, ses yeux bleus dans ses yeux marron.
- « Oui tu as raison Adrianno. Et toi tu accoures, comme à chaque fois. »
Et voila, ça commencait. Adrianno s'arrêta en chemin, préférant garder un peu de distance pour le moment. Il respira calmement en même temps qu'une légère brise apportait l'odeur de la jeune femme vers lui. Il ferma un moment les yeux, se delectant de ce moment. Le vampire avait l'impression d'avoir pris de la drogue et de plâner. Il était, pour quelques secondes, totalement déconnecté de la réalité. Un blanc s'installa entre les deux jeunes gens, puis, revenant à lui même, il finit par lui répondre, sur un ton calme :
- « Que veux tu? Je suis peut-être fait pour être un héros. Mais je dois avouer que tu ne me facilites vraiment pas la tâche. T'endormir dans une forêt... Mais quelle idée. »
Il leva les yeux au ciel, montrant ainsi son agaçement. Elle n'avait pas conscience des dangers qu'elle pouvait encourrir. Cette forêt était le coin de chasse favori de plusieurs vampires et lycans, qu'ils soit végétariens ou pas. Le parfum qu'elle dégageait était tellement forte, tellement douce à la fois qu'elle pouvait se faire attaquer et tuer par n'importe qui. Au pire, d'être transformé. Il s'approcha un peu plus d'elle, pour être maintenant juste en face d'elle. Il pouvait l'entendre respirer et battre son coeur. C'était un son si paisible qu'il aimait entendre.
- « C'est vrai que ce n'est pas très rassurant... Qui sais qu'elle créature peut roder par ici ? »
Un petit sourire se dessina sur le visage du vampire. C'était pas méchant et il le savait. Son regard sur lui signifiait qu'il pouvait être la créature en question et Adrianno l'avait très bien compris. Le vampire passa la main dans la chevelure brune de la jeune fille, avant de dire sur le même ton provocant
- « Tu es tellement mortelle qu'il me serait très facile de te tuer. Je préfére les proies qui me donne un peu plus de fil à retordre. »
Cette fois-ci, un immense sourire se dessina sur son visage. À son tour de lui lancer une petite pique. Il ne doutait absolument pas qu'elle allait répliquer quelque chose dans quelques secondes et c'était tout là le plaisir qu'il avait à la voir. Tous les deux se disputaient et voulaient toujours avoir raison. Ils aimaient s'attaquer verbalement, peut être pour ne pas montrer l'attirance qu'ils avaient l'un pour l'autre? Une chose était sûre, plus il la voyait et plus il voulait qu'elle soit à lui.
- « Aurais-tu peur de me perdre ? »
Il l'observa, silencieux. La réponse était claire. Oui, il avait peur de la perdre. Il savait le danger qu'il représentait pour elle et il savait que si quelqu'un osait la toucher, il deviendrait fou. Si la Compagnie s'en prenait à lui une bonne fois pour toute, elle serait un bon moyen. Pour qu'elle reste en vie, il était prêt à s'y rendre et tan pis pour les tortures et autres méthodes de la Compagnie. Il ne voulait pas qu'on lui fasse du mal. Il voulait qu'elle vive, qu'elle soit heureuse et en vie surtout. S'il devait la perdre, c'est serait sûrement la pire chose de sa vie. Il planta une nouvelle fois son regard sur elle, avant de dire.
- « Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose et avec les temps qui courent, je ne suis pas rassuré. »
Il savait déjà ce qu'elle allait dire. Ou du moins, il s'en doutait fortement.
(Pas top, j'arrêtai pas de faire la navette entre chambre/salle à manger pour le repas et tout x) Je me rattrape aux prochains posts, promis ) | |
| | | Odessa Massoletti
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| Sujet: Re: Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. Jeu 25 Déc - 18:34 | |
| Elle remarqua le sourire sur les lèvres du vampire. Il avait l'air apaisé, tout comme elle. La réplique cinglante de la jeune femme l'arrêta dans son élan, bien qu'il s'y attendait fortement, commençant à la connaître sur le bout des doigts. Odessa s'en voulait parfois de le provoquer autant, mais c'était devenu un réflexe maintenant devenu incontrôlable. Ses journées étaient monotones lorsqu'elle ne le voyait pas. Parfois, elle avait l'impression d'avoir à faire à un vieux couple qui ne cessait de se chamailler, du moins c'était l'idée qu'elle s'en faisait. La voix du prédateur résonna une fois de plus dans ses oreilles. Un son suave qu'elle ne se lasserait jamais d'écouter. « Que veux tu? Je suis peut-être fait pour être un héros. Mais je dois avouer que tu ne me facilites vraiment pas la tâche. T'endormir dans une forêt... Mais quelle idée. » Elle ne put s'empêcher de sourire en le voyant rouler des yeux. En sa présence, elle se sentait parfois comme une petite fille imprudente qu'il n'hésitait pas à réprimander. Elle oubliait parfois qu'il était âgé d'une centaine d'année, elle avait d'ailleurs parfois du mal à y croire. Le problème était que la jolie brune avait réellement le don de s'attirer des ennuies. Ode se demandait même si elle ne se jetait pas dans la gueule du loup inconsciemment, l'obligeant ainsi à venir la secourir.
« Toi tu es fait pour être un héros, et moi je suis la princesse en danger. On fait bien la paire tu ne trouves pas ? Et puis je ne suis pas là pour te faciliter la tâche Adri. »
Elle l'avait surnommé ainsi depuis plusieurs semaines déjà, et ne lui avait jamais demandé si ce surnom lui plaisait ou non. Sa réponse n'aurait rien changée. La jeune femme, pas si innocente que ça aimait lui donner du fil à retordre, c'était presque devenu son activité favorite, testant ainsi les limites du vampire, désirant voir jusqu'où il irait pour elle.
« Oui, je doit aimer le danger... »
Elle arrêta quelques secondes de parler, plongeant son regard dans le sien. Pour beaucoup de personne, les vampires représentaient un énorme danger. Mademoiselle Massoletti avait toujours eu pour habitude de se fourrer dans des situations inconfortable.
« Mon père m'a toujours dit que j'attirai le danger... Je comprend mieux maintenant... »
Elle ne put s'empêcher de faire apparaître un sourire narquois sur ses lèvres rosées. Elle savait qu'il comprendrait que le danger dont elle parlait, c'était lui. Une taquinerie de plus qu'elle n'hésita pas à lui lancer. Certes, il pouvait représenter un danger, mais certainement pas pour elle. Il passa ensuite sa main dans ses cheveux. Un frisson lui traversa l'échine. Elle se persuadait intérieurement que ce n'était du qu'au vent qui commençait à se lever. « Tu es tellement mortelle qu'il me serait très facile de te tuer. Je préfère les proies qui me donne un peu plus de fil à retordre. » Elle souriait une fois de fois de plus à ses paroles. Il n'avait pas perdu de temps pour la titiller à son tour. Elle s'approcha un peu plus de lui. Leur visage n'étaient à présent séparés que par quelque centimètres. La chaleur de ses yeux sur sa peau lui donnèrent des picotements dans le cou. Rester calme et sereine en sa présence lui devenait de plus en plus éprouvant. Mais sa volonté de fer emportait pour l'instant toujours la bataille.
« Une simple et innocente mortelle, en effet... Mais es-tu sur que je ne te donne pas de fil à retordre ? Tes soupirs, tes yeux qui roulent de colère ou d'exaspération, tes mains qui se crispent parfois... Tout ceci ne signifie donc rien ? Je ne crois pas que les prédateurs assurés de leur victoire montrent ces signes de nervosité. Qu'en dit tu ? »
Elle ne le quitta pas du regard, espérant lire dans ses yeux les réponses qu'elle cherchait désespérément. Il était si mystérieux parfois que cela la mettait parfois hors d'elle. Néanmoins, le mystère l'encourageait à ne pas lâcher prise, bien déterminée à résoudre l'énigme que représentait Adrianno.
« Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose et avec les temps qui courent, je ne suis pas rassuré. » Le jeune vampire répondait souvent aux questions de la belle en tournant autour du pot. Avait-il peur de la blesser si la vérité était différente de ses attentions ? Ou au contraire avait-il peur de lui avouer une chose que lui même avait du mal à accepter ?
« Comme toujours tu réponds presque à côté... Mais je commence à décrypter ton langage, alors je vais prendre ton, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose, pour un oui je ne veux pas te perdre, et ton, je ne suis pas rassuré par un j'ai peur. »
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| | | Adrianno Bartoli ● Believe me, i'm not the bad guy.
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| Sujet: Re: Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. Jeu 25 Déc - 19:36 | |
| Alors qu'elle parlait, Adrianno la regarda, comme il aimait tant le faire. Bien qu'il connaissait maintenant le moindre de ses traits, il ne se lassait pas d'observer la beauté de son visage si parfait. Il luttait intérieurement pour ne pas le prendre entre ses deux mains et l'embrasser. Non, il ne pouvait pas se le permettre. Trop dangereux. Si leurs lèvres se touchaient, c'était la fin pour eux deux. Ils pouvaient bien évidemment fuir le pays mais, Adrianno était sûr que la Compagnie était présente un peu partout. Depuis qu'on avait révélé l'existence des vampires et des loups-garous, la plupart de la population désirait une véritable chasse aux sorcières. Leur slogan principal était de dire que les vampires et autres créatures étaient des monstres sanguinaires sans aucune pitié. Assez paradoxale lorsque l'on était au courant des vrais motivations de la Compagnie. Tous les tests, les tortures.. Adrianno avait surtout l'impression que c'était une grosse mascarade. En presque un siècle d'existence, il avait bien vu de quoi l'homme était capable.. Du pire, comme du meilleur. Et on ne pouvait pas dire que les moyens utilisés par la Compagnie étaient les plus adéquates. Depuis sa rencontre avec Odessa, Adrianno craignait que les traqueurs s'en prennent à elle, dans l'unique but de pouvoir le capturer. Végétarien par principe, Adrionno ne voulait pas être ce genre de vampire, décrit dans les histoires pour les enfants, mais les membres de Fedora ne lui laissait guère le choix. Oui, il avait tué plusieurs agents mais c'était une question de vie ou de mort. Adrianno voulait vivre, tranquillement et avec Odessa, le plus longtemps possible.
- « Toi tu es fait pour être un héros, et moi je suis la princesse en danger. On fait bien la paire tu ne trouves pas ? Et puis je ne suis pas là pour te faciliter la tâche Adri. »
En effet. Elle ne lui facilitait par la tâche et ceci depuis le début de leur relation. La première fois, il était apparu pour l'aider, alors que des jeunes se montraient bien trop violents avec elle. Son incroyable beauté l'avait frappée. Il avait voulu fuir, ne plus la revoir, mais cette dernière en avait décidé autrement. Et Adrianno ne supportait pas l'idée de la savoir en danger. Il avait décidé de rester et de veiller sur elle. Il se sentait maintenant obligé de la protéger, il ressentait ce besoin étrange. « Oui, je dois aimer le danger... ». Silencieux, le vampire l'écoutait parler. Il ne pouvait que confirmer tout ce qu'elle lui confiait à présent. C'est vrai qu'elle avait cette attirance pour le danger et il arrivait qu'il se demande si elle ne le faisait pas exprès pour le voir. Pourtant, il se posait sans cesse la question : était au courant du danger que représenter cette situation, dans laquelle ils s'enfonçaient. Adrianno était totalement accro à cette jeune femme et sa seule peur était de la perdre. Il ne pouvait pas vivre avec cette idée. S'il pouvait l'enfermer dans son appartement et l'empêcher de sortir, il en serait très heureux. Bien qu'elle trouverait le moyen pour se mettre en danger à l'intérieur. « Mon père m'a toujours dit que j'attirai le danger... Je comprends mieux maintenant... ». C'était aussi son cas. Un petit sourire moqueur apparut sur son visage. Adrionne recula et s'installa au creux d'un arbre, tout en l'écoutant et en la regardant parler. Elle était de nature très bavarde, ce qui était assez agaçant. Surtout lorsqu'elle vous contredisez sans cesse, juste pour le plaisir de vous énervé. C'était son petit jeu.
- « Une simple et innocente mortelle, en effet... Mais es-tu sur que je ne te donne pas de fil à retordre ? Tes soupirs, tes yeux qui roulent de colère ou d'exaspération, tes mains qui se crispent parfois... Tout ceci ne signifie donc rien ? Je ne crois pas que les prédateurs assurés de leur victoire montrent ces signes de nervosité. Qu'en dit tu ? »
Encore une fois, elle le provoquait. Elle savait qu'il n'aimait pas cela et Adrianno savait que s'il relevait, elle continuerait. Parfois, il se demandait si elle n'avait pas des envies suicidaires. Elle était bien la première humaine qu'il connaissait à vouloir énerver un vampire. Ou bien peut être qu'elle le faisait juste avec lui. En même temps, il ne pensait pas qu'elle connaissait d'autres vampires. Il était son vampire. Enfin, il espérait que c'était le cas. En tout cas, pour lui, elle était sienne. Mais il ne lui dirait pas. Ce n'était pas qu'il était trouillard, mais l'idée qu'elle ne ressente pas les mêmes choses pour lui lui faisait peur. « Comme toujours tu réponds presque à côté... Mais je commence à décrypter ton langage, alors je vais prendre ton, je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose, pour un oui je ne veux pas te perdre et ton, je ne suis pas rassuré par un j'ai peur. »
Adrianno lâcha un grognement, exaspéré. Elle continuait les provocations, mais pour lui, cette conversation n'avait rien d'un jeu. Il finit par dire, sur un ton un peu plus agressif
- « Comprends tu que je suis un danger pour toi? La Compagnie chasse mon espèce et je ne doute pas que pour m'atteindre, ils t'utiliseraient. Et je ne veux pas prendre le risque qu'il t'arrive quelque chose.. Si je pouvais, je ne serai pas là... »
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| | | Odessa Massoletti
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| Sujet: Re: Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. Jeu 25 Déc - 20:43 | |
| Tout en parlant, elle l'observait s'éloigner d'elle pour se loger dans le creux d'un arbre. Il ne l'avait pourtant pas quitté des yeux. Il ne l'avait également pas interrompu, ce qui ne surpris pas la jeune femme qui avait conscience qu'elle était beaucoup trop bavarde, ce depuis son enfance. Mais petit à petit, le regard observateur qu'il lui portait en disait bien plus long. Elle le savait perturbé en cet instant précis. Elle ignorait encore la raison de ce silence, de ce regard imposant, mais elle savait qu'il ne présageait rien de bon. Odessa savait aussi que le silence était une muraille, Adrianno s'en servait souvent, tout comme elle. Chaque espèce avait un instinct de survie et protection. Ce silence permettait au vampire de ne pas révéler ses craintes. Mais la jeune femme n'avait pas dit son dernier mot, elle irait jusqu'à le pousser à bout pour connaître la raison de ce malaise. C'est pourquoi elle continuait à parler, ne lésinant pas sur la provocation, attendant le moment où il sortirait de ses gonds et avouerais enfin sa peur. Mettre tout en œuvre pour énerver un vampire était dangereux certes, mais pour la jeune femme, c'était utile. Elle avait confiance en lui. Une confiance aveugle peu être. Mais elle savait qu'il parviendrait à se contrôler. Du moins elle l'espérait plus que tout.
Au bout de plusieurs répliques bien senties, ce qu'elle attendait se produisit enfin. Un grognement effrayant fit écho dans la sinistre forêt. Odessa garda son calme, bien que ce son qui aurait tout bonnement put sortir d'un film d'horreur la fit immédiatement taire. L'homme prit enfin la parole, d'une voix grave et agressive. « Comprends tu que je suis un danger pour toi? La Compagnie chasse mon espèce et je ne doute pas que pour m'atteindre, ils t'utiliseraient. Et je ne veux pas prendre le risque qu'il t'arrive quelque chose.. Si je pouvais, je ne serai pas là... » Les paroles de son interlocuteur eurent le don de la figer sur place. Son visage était inexpressif. Son sourire de vainqueur avait disparut. Elle n'osait plus bouger, ni même prendre la parole, ce qui était plutôt rare. Elle avait enfin eu ce qu'elle voulait, une partie de la réalité, une partie du trouble du vampire. Cependant, la satisfaction n'était pas au rendez-vous. Bien qu'elle plaisantait souvent sur le sujet, Ode n'avait jamais considéré Adrianno comme un danger, c'était inconcevable. Elle n'avait jamais eu autant confiance en quelqu'un qu'en lui. Il avait évidemment raison sur une chose et elle ne pourrait pas le nier, la Compagnie pourrait très bien se servir d'elle pour arriver à ses fins avec lui. Cette pensée lui donna la nausée. Alors qu'elle aurait dut éprouver de la peur pour sa survie, c'est pour celle du vampire qu'elle en éprouvait. Et qu'entendait-il par, Si je pouvais, je ne serais pas là... Avait-il eu dans l'idée de l'abandonner ? Le cœur de la jeune femme s'emballa à cette pensée. Elle tourna le dos au prédateur, ne voulant pas lui donner la chance de voir ses prunelles briller par la tristesse. Que ferait-elle sans lui à ses côtés ? Petit à petit, la tristesse fut rejointe par la colère. Elle se retourna brusquement vers lui et marcha d'un pas décidé dans sa direction.
« Qu'entends-tu par si je pouvais je ne serais pas là ?! Tu me laisserais ?! Tu oserais me faire ça ?! »
Elle s'emporta, criant presque, d'une voix tremblant par l'émotion. Elle n'osait plus le regarder, tournant en rond, comme un lion en cage. Ses pensées se bousculaient, son cœur s'emballait. Elle faisait parfais quelques pas vers lui, comme si elle voulait lui foncer dessus, mais se ravisait au dernier moment. La fatigue n'arrangeait en rien les choses, brouillant ses idées. Elle était à fleur de peau. Jusqu'à présent, elle avait toujours réussie à se contrôler, mais là, dire qu'elle ne contrôlait plus rien était encore loin du compte. Elle resta cependant silencieuse, ne voulant pas s'enfoncer d'avantage. Elle avait déjà bien trop montré ses sentiments, et n'en était pas fière. Elle inspira profondément l'air pure, qui imprégnèrent ses poumons. Reprenant petit à petit son calme, elle s'immobilisa enfin, posant enfin son regard sur la silhouette de l'homme. Elle ne put s'empêcher de rire face à la situation.
« En fait... C'est moi le danger... Je suis un danger pour ta survie, c'est plutôt drôle non ? »
Elle ferma les paupières priant le seigneur pour la faire taire une fois pour toute. Chaque mots qu'elle disait provoquait sa chute.
« Si c'est mon accord que tu attends, je te laisse partir. Je m'en voudrais d'avoir ton sang sur mes mains ! Enfin, ça serait seulement dans l'hypothèse où tu viendrais me sauver évidemment. Mais de ce côté là tu as déjà eu ton compte. »
Elle employa un ton agressif et ironique à la fois. Comment pouvait-elle oser prononcer les mots: je te laisse partir ? Jamais elle n'aurait penser entendre ses paroles sortir de sa bouche, pas même pour plaisanter. Mais peu être ferait t-elle ce sacrifice pour assurer sa survie ? Ils formaient tous deux un danger l'un pour l'autre. Qu'elle était donc la solution à ce problème. L'un des deux était-il obligé de prendre la fuite ? Sentant les larmes lui monter aux yeux, elle préféra rebrousser chemin. Elle s'enfonça dans les bois, le laissant derrière elle. Elle ignorait si il viendrait à sa rencontre. Elle l'espérait intérieurement. Elle trébucha sur une branche et s'affala sur le sol, s'éraflant le bras et le ventre au passage. On pouvait appeler cela une sortie raté. Elle s'assit par, n'ayant pas la force, et encore moins l'envie de se relever. Ses plaies la picotaient mais elle n'en avait que faire. Cette douleur était superficielle par rapport à celle que son coeur endurait, maltraité par la peur, la tristesse, la colère, et l'amour.
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| | | Adrianno Bartoli ● Believe me, i'm not the bad guy.
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| Sujet: Re: Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. Jeu 25 Déc - 23:16 | |
| Le vampire s'assit sur un tronc d'arbre couché sur le sol, en attendant la réponse. Il restait silencieux, en sachant pertinemment qu'il venait de s'attirer les foudres d'Odessa et qu'elle n'allait pas être tendre. D'un côté, il regrettait de se comporter aussi mal avec elle pour la simple et bonne raison qu'elle était essentielle pour lui maintenant. Être avec elle l'enchantait toujours et même si les deux ne pouvaient s'empêcher de se chamailler, passer du temps en sa compagnie était la seule chose qu'il désirait à présent. Même si elle ne parlait pas, il aimait sentir sa présence à ses côtés. Elle le calmait, bien que de l'autre côté, elle aimait le voir enrager. Adrianno faisait preuve d'un self control affolant, la jeune femme ne faisait pratiquement rien pour l'aider et passer la plupart de son temps à le provoquer. Beaucoup de vampires n'auraient pas résisté autant que lui et elle serait sûrement déjà morte. Non seulement son odeur était apétissante, mais il lui arrivait d'être tellement irritante qu'Adrianno en devenait fou. Cependant, il avait sa petite technique, qui déplaisait totalement à Odessa. À savoir, le silence. C'était un moyen de garder une certaine distance entre eux deux, mais aussi un bon moyen de protection. Dans ces moments-là, elle devenait encore plus irritante, elle s'énervait de le voir rester de marbre et c'était un vrai bonheur pour Adrianno, qui avait alors l'impression de gagner une bataille. Alors qu'il pensait qu'elle s'avouerait vaincue et qu'elle passerait à autre chose, Adrianno fut déconcerté par son silence soudain et la façon dont elle s'était figée sur place. Inquiet par son comportement, il se releva alors, ne se doutant pas une seconde que c'était à cause de ce qu'il venait de lui dire. Il fronça les sourcils et renifla un instant. Non, il n'y avait personne à des kilomètres à la ronde à part eux deux. Même pas un animal. Qu'est ce qui expliqué ce comportement? Lorsqu'il la vit se tourner, il comprit, trop tard que ses paroles l'avaient touchées. Sans qu'il puisse dire quoi que ce soit, Odessa s'énerva en s'approchant de lui, assez rapidement pour une humaine
- « Qu'entends-tu par si je pouvais je ne serais pas là ?! Tu me laisserais ?! Tu oserais me faire ça ?! »
Il ne broncha pas. Très surpris par cet excès de colère soudain, il sentait la déception et la tristesse dans sa voix et regretta ses paroles. Ce n'est pas ce qu'il avait voulu dire. Bien sûr que non, il ne voulait pas l'abandonner, elle était tout pour lui. Il s'était très mal exprimé et son ton agressif et froid n'avait absolument pas arrangé les choses. Il se sentait d'un coup très mal à l'aise. C'était bien la première fois qu'il éprouvait cette émotion là. « En fait... C'est moi le danger... Je suis un danger pour ta survie, c'est plutôt drôle non ? ». Le vampire restait silencieux, il ne savait pas quoi dire et ce qu'il dirait ne calmerait sûrement pas Odee, il le savait. Bien au contraire, cela ne ferait qu'augmenter son agacement. Il avait mal agi et ce qu'il venait de lui dire était d'une maladresse effroyable. Adrianno la regarda, ne sachant pas quoi dire pour se justifier. Il ne voulait pas l'abandonner, il voulait rester avec elle pour l'éternité, ou du moins, jusqu'à la fin de sa vie. Ce qu'il voulait dire par là c'était qu'il avait déjà pensé à fuir pour qu'elle puisse rester en vie. Il savait que maintenant qu'elle était proche de lui, la Compagnie pouvait s'en prendre à elle à n'importe quel moment. Il avait peur pour elle, mais ne voulait pas l'avouer, beaucoup trop fier. Au lieu d'avoir peur pour sa propre peau, il se préoccupait de la sienne. Il était presque sûr de ce qu'il ressentait, mais ne voulait pas se l'admettre. Ça n'arrangerait en rien leur situation, déjà trop précaire. « Si c'est mon accord que tu attends, je te laisse partir. Je m'en voudrais d'avoir ton sang sur mes mains ! Enfin, ça serait seulement dans l'hypothèse où tu viendrais me sauver évidemment. Mais de ce côté-là tu as déjà eu ton compte. ». Le vampire grimaça. Cela lui faisait mal qu'elle dise ça. Il la vit partir, mais il restait, à l'observer s'éloigner. Il ne savait que dire, que faire pour la rattraper. Lorsqu'elle disparut de son champ de vision, il grogna une nouvelle fois, un peu plus fort que la fois précédente. Pourtant, à la différence du premier grognement, celui-ci était un grognement de douleur, de tristesse. Il ne pouvait pas pleurer, mais il se sentait tout d'un coup vide, comme s'il venait de perdre une partie de lui-même. Odessa. Sa moitié.
- « Adrianno, tu es le vampire le plus idiot que cette terre possède. »
Il se mit alors à courir, suivant l'odeur que la jeune femme laissait flotter dans l'air. Non, il ne pouvait pas l'abandonner. Non, il ne le ferait pas. Il resterait avec elle. Quitte à lui avouer ce qu'il ressentait, à lui présenter des excuses, mais il ne la laisserait pas seule. Alors qu'il courrait, il sentit l'odeur du sang, ce qui le figea. S'était elle fait attaquer? Non, il ne sentait pas d'autre présence dans le coin. Inquiet pour celle qu'il aimait plus que tout, il essayait de la retrouver
- « Odessa ? »
Soudain, il la vit. Un peu plus loin, assise par terre, le ventre et le bras éraflés. Il s'approcha lentement d'elle et s'agenouilla à ses côtés. Il passa une main tendre sur son visage et dans sa chevelure, avant de dire, le plus calmement possible.
- « Je ne te quitterai pas. Jamais. Tu es tout pour moi Odessa. »
Il plongea son regard dans le sien, avant de la soulever dans ses bras. Elle était fatiguée, il le sentait et allait la raccompagner. Il prendrait soin d'elle. Il resta silencieux et se mit à marcher, en attendant la réponse d'Odessa, si elle se décidait à le faire. | |
| | | Odessa Massoletti
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| Sujet: Re: Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. Ven 26 Déc - 1:49 | |
| Assise sur le sol humide, les yeux dans le vague, elle écoutait les plaintes de son cœur. Adrianno avait décidément réussi à lui faire tourner la tête. Elle s'était jusqu'à présent voilé la face, pensant qu'elle ne ressentait qu'une simple attirance pour le bel homme. Après tout, il était cruellement séduisant, plus d'une femme se retournait dans la rue sur son passage. Elle devait bien se résoudre à admettre qu'elle ressentait bien plus que ça. Mais comment avouer que l'on était tombé amoureuse d'un vampire ? Malheureusement, en amour, il n'y avait pas de mode d'emploi. Odee aimait d'autant plus se compliquer la tâche en choisissant pour élu de son cœur un être éternel, que tout le monde pensait dangereux et criminel. Oui, elle n'aimait jamais faire comme tout le monde, c'était un fait. Tout à coup, alors qu'elle ne s'y attendait plus, son prénom résonna contre les arbres. Elle aurait reconnu sa voix entre mille. Il la cherchait. Il l'avait suivit, mettant de côté sa fierté. Néanmoins, elle ne broncha pas, n'étant pas encore capable de prononcer un mot. Elle savait qu'il tenait à elle, mais le pas qu'il venait de franchir signifiait qu'il ne voulais pas l'abandonner. Elle avait même put entendre l'inquiétude dans sa voix. A la multitude de sentiments qu'elle ressentait vint s'ajouter la joie, qui prenait d'ailleurs le dessus petit à petit. Elle pouvait déjà percevoir le bruit de ses pas précipité, lui qui était d'ordinaire si silencieux. Quelques secondes plus tard il était agenouillé près d'elle, posant sa main sur le visage. Une main douce, et tiède à la fois. Ce contact la fit tressaillir, elle détourna néanmoins la tête, un signe de son mauvais caractère. Son orgueil en avait déjà prit un coup, elle n'avait pas envie de lui sauter au coup tout de suite, préférant de loin faire preuve de mauvaise volonté. Sa voix la fit une fois de plus tressaillir. Le sens de ses paroles encore plus. Elle essuya discrètement les larmes sèches qui avaient coulées sur son visage. Elle avait espérée entendre ces phrases pendant des jours entiers. Maintenant qu'il osait enfin avouer l'importance qu'elle représentait pour lui, elle n'osait pas le regarder. Elle se sentait vulnérable et fragile, elle avait horreur de ça. Mais la présence d'Adrianno réussissait à soigner toutes les blessures. Elle sentait son regard sur elle, ce qui la poussa à regarder dans sa direction. Elle rencontra ses prunelles un instant, avant de détourner une nouvelle fois la tête.
Soudain, elle se trouvait contre son torse, musclé et imposant. Il l'avait soulevé comme une plume, n'éprouvant aucun effort sous son poids. Malgré toute la volonté du monde, Odessa ne put s'empêcher de caler son visage dans le creux de son cou. Elle ferma les paupières, respirant son odeur à plein poumons. La jeune femme avait conscience qu'elle se laissait aller, mais combien de temps encore allait-elle rester contre lui ? Quelqu'un lui avait conseillé un jour de profiter de chaque moment présent. L'avenir nous était inconnu, parfois cruel, décidant du moment où il s'accaparerait notre vie. L'une des craintes de la belle, hormis le fait de perdre Adrianno évidemment, était d'avoir des regrets. Elle prenait cependant sur elle, ne voulant pas commettre l'irréparable. Le vampire était si gracieux dans ses mouvements qu'elle n'avait pas sentit qu'ils étaient en marche depuis plusieurs minutes déjà. Son silence devait l'inquiéter. Elle enfonça son visage un peu plus profondément dans la nuque de l'homme, comme pour se protéger d'ennemis invisibles. Elle savait que son comportement était inhabituel et pouvais perturber le jeune homme, mais sa tête était si lourde... La relever était un supplice, d'autant qu'il faudrait qu'elle s'éloigne de lui. De seulement quelques centimètres certes, mais c'était presque déjà trop. Elle trouva enfin la force de réponde, murmurant à son oreille.
« Pour ton bien, tu n'as pas intérêt à me laisser... Tu sais de quoi je suis capable. Je ferais de ta vie un enfer. »
Il était rare de rencontrer une jeune femme aussi têtue et obstinée qu'elle. Lorsqu'elle avait une idée en tête, elle la menait jusqu'au bout, bravant tous les obstacles. L'entendre dire qu'elle était tout pour lui l'emplit d'une joie incommensurable. Elle savait que ce n'était pas des paroles en l'air, il le pensait réellement. Elle souria, ne pouvant cependant pas empêcher une larmes de couler le long de sa joue pour terminer sa chute sur la peau du vampire. Elle savait qu'après une bonne nuit de sommeil, elle regretterait amèrement de s'être laissé aller ainsi.
« J'ai si peur de te perdre... Mon existence n'a plus aucun sens sans toi. »
Ses paroles n'étaient plus qu'un chuchotis. L'écho de ses pensées les plus secrètes. Il n'y avais que dans ces moments qu'elle osait dire la vérité. Ces moments où les sentiments étaient trop forts et prenaient le dessus. Elle se décida à ouvrir les yeux, redressant péniblement la tête. Grâce à l'éclat de la lune, elle pouvait contempler les traits du vampire, si doux et si rude à la fois. Un régal pour les yeux. Elle caressa sa joue, du revers de la main, appréciant sa texture lisse. Elle la retira quelques secondes plus tard, comme si elle s'était brûlée les doigts, ayant franchit une barrière interdite. Reprenant ses esprits, elle avait conscience qu'elle était allée trop loin, dévoilant beaucoup trop ses sentiments. Elle se raidit, sentant ses joues s'empourprer, et sa colère contre elle même monter, avant d'ajouter.
« Je crois que je peut marcher à présent. »
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| | | Adrianno Bartoli ● Believe me, i'm not the bad guy.
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| Sujet: Re: Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. Ven 26 Déc - 2:28 | |
| A première vue, elle ne voulait pas lui parler. Du moins, pas pour le moment. Ce n'était pas un problème, elle finirait bien par parler la première, Adrianno pouvait rester silencieux pendant des heures et elle avait déjà vécut l'expérience. Alors qu'elle restait silencieuse, il sentit la tête d'Odee se caler dans le creux de son cou mais ne protesta pas. Non, il lui avait assez fait de mal pour ce soir et tous les deux avaient besoin de répit. Surtout la jeune femme. Il la laissa faire avant de continuer sa marche. Aucuns bruits ne se faisaient entendre, ce qui leur permettait de réfléchir, chacun de leur côté. Ainsi, Adrianno cherchait un moyen de lui dire ce qu'il ressentait réellement bien qu'il en avait assez dit à son goût. Il luttait pour mettre de côté le fait qu'il était un vampire et qu'elle était humaine. Qu'il était pourchassé par une Compagnie qui n'hésiterait pas à le tuer et qu'elle pouvait y perdre la vie. Qu'un jour elle disparaitrait alors que lui resterait en vie comme une âme en peine. Il pouvait bien évidémment la transformer mais il ne voulait pas. Il ne souhaitait pas qu'elle connaisse l'affreuse éxpérience de la transformation. Il ne voulait pas la priver de son humanitée. De la transformer en monstre. Et même si elle lui demandait, il n'en serait pas capable. Cependant, il ne doutait pas que si elle le voulait rééllement, elle serait capable de trouver un vampire elle même. Il se demandait vraiment ou cette histoire allait les mener mais il était prêt à prendre le risque de perdre la vie. Odee en valait la peine et Adrianno n'avait jamais ressentit ça. Il était prêt à tout pour elle. Si elle lui demandait de partir avec elle pour s'installer en Sibérie, il la suivrait. N'importe où. Tant qu'il pouvait être avec elle. Une nouvelle fois, il la sentit s'enfonçait un peu contre son visage et il sourit. Il était apaisé et beaucoup plus calme que les minutes précédentes. Bien sûr, il était surpris qu'elle se comporter de la sorte, mais il ne releva pas. Non, il était tellement bien à ce moment là qu'il ne voulait pas tout gâcher. Elle approcha sa bouche de son oreille et Adrianno se pencha légérement pour pouvoir entendre ce qu'elle allait lui dire : « Pour ton bien, tu n'as pas intérêt à me laisser... Tu sais de quoi je suis capable. Je ferais de ta vie un enfer. »
Un sourire s'afficha sur le visage du vampire. Là, il la reconnaissait. Il ne fut pas surpris parce qu'elle venait de lui, bien qu'il en était sûr, elle savait qu'il était sincère et qu'il ne lui mentirait pas sur ce qu'il ressentait. Certes, il avait tendance à rester mystérieux mais ne mentait que très rarement. Et ce n'était sûrement pas le cas avec Odessa. Il sentit une larme sur sa joue, et lui jetta un regard en coin. Habituellement, il n'aurait pas hésiter à se moquer. Habituellement. Il resta silencieux, sachant qu'elle s'en voudrait assez pour deux. Lui aussi s'en voudrait. Jamais, Ô grand jamais il n'aurait avouer qu'elle était importante pour lui. Mais les choses changeaient et Adrianno avait ressentit le besoin de lui dire. Pour qu'elle le sache. Qu'il n'était pas qu'une simple personne de passage dans sa vie. Bien au contraire, il comptait bien y rester le plus longtemps possible. « J'ai si peur de te perdre... Mon existence n'a plus aucun sens sans toi. ». Adrianno sentait que c'était le moment pour lui dire ce qu'il avait sur le coeur. Elle le faisait avec lui, autant se montrer honnête avec elle. Il sentit son regard sur elle et s'arrêta un moment, voulant regarder les traits fatigués de la jeune femme. La lune se réfletait dans ses yeux et il la trouvait magnifique. Il sentit sa main carressait sa joue et Adrianno sut que s'il avait était humain, son corps aurait tressailit. Ce n'était pas le cas pourtant. Alors qu'il allait lui dire qu'elle était toute sa vie, cette dernière dit brusquement « Je crois que je peut marcher à présent. »
Un sourire frustré se dessina sur le visage du vampire. Il la garda en bras encore quelques secondes, puis la déposa délicatement sur le sol. Il tenait par les hanches et finit par briser le silence qui régnait entre les deux.
« J'ai besoin que tu me fasses une promesse Odee.»
Il se tut un moment, la regardant dans les yeux. Voyant qu'elle n'ajoutait rien, il continua
« J'ai besoin que tu me promettes que s'il m'arrive quelque chose, tu ne fasses pas d'idioties. »
Il passa sa main sur sa joue, avant d'approcher son visage du sien et de déposer un tendre et doux baiser sur sa joue. Il finit par dire
« Je sais très bien ce que tu vas dire, mais j'ai besoin que tu me le promettes. Je tiens énormément à toi et je veux que tu sois heureuse. »
Il plongea une nouvelle fois son regard dans le sien, éspérant qu'elle ne réagirait pas brusquement. Ses mains posaient sur ses hanches, il était prêt à la tenir un peu plus fermement pour qu'elle reste près de lui. D'ailleurs, ses mains faisaient une légére pression sur les hanches d'Odee. Il ne voulait pas qu'elle fuit. Pas cette fois. | |
| | | Odessa Massoletti
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| Sujet: Re: Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. Ven 26 Déc - 3:26 | |
| Prise de vertige une fois sur la terre ferme, elle n'en laissa cependant rien paraître, heureuse de voir qu'il la maintenait encore un peu par les hanches. Il le faisait pour éviter qu'elle ne prenne la fuite, ce qui arrangeait Odee qui avait peur de ne pas réussir à se maintenir debout. Elle pensa soudainement que ses vertiges étaient également dut au fait qu'elle n'avait rien avalé de la journée, absorbée par ses clichés. Évidemment, elle n'en dirait rien, ne voulant pas s'apporter une fois de plus les foudres du vampire. Elle revint bien vite à la réalité en entendant les paroles d'Adrianno. Il avait employé ce ton sérieux et franc, qui indiquait que les plaisanteries et les remarques de mauvaises augures étaient à éviter. Une promesse ? Odessa n'aimait pas les promesses. Toute cette formalité qu'il y avait derrière de simple mot l'effrayait. Si pour certain les rêves étaient faits pour être réalisés, pour Odessa, les promesses étaient faites pour être brisées. Le fait qu'Adrianno emploie trois fois le terme « promettre » ne faisait que l'inquiéter d'avantage. Lorsque l'on annonçait à quelqu'un qu'il devait tenir une promesse, c'était parce que le souhait de la personne était bien souvent trop difficile à accomplir. Elle leva les yeux aux ciel. Heureusement pour lui, elle n'avait plus la force d'élever la voix. Elle le regarda, de son regard de braise.
« Que je te fasse une promesse ? Je suis désolé Adrianno, mais tu m'as juré il y a quelques minutes à peine que tu ne me quitterais jamais. Jamais. C'est le terme que tu as employé. Es tu en train de revenir sur ta décision ? »
Son comportement pouvait être qualifié d'enfantin, mais la peur de le perdre qui avait disparut l'espace d'un instant, alors qu'elle était serrée dans ses bras, réapparut aussitôt. Elle inspira profondément, continuant d'une voix plus douce.
« Il ne t'arrivera rien... »
Elle se demandait si elle essayait de le persuader lui, ou si elle se parlait à elle même. Le baiser qu'il venait de poser sur sa joue la crispa. Comment pouvait-il être si détendu? Ne ressentait-il rien en sa présence ? La pauvre jeune femme elle, frissonnait à leur moindre contact. La promesse qu'il lui demandait de tenir était d'autant plus éprouvante lorsque l'on connaissait la demoiselle. Commettre des idioties était dans sa nature. Elle avait longtemps pensé que personne ne pouvait changer face à sa nature. Puis elle a fait la rencontre d'Adrianno, et tout à changé..
« Figure toi que je tient à toi moi aussi. J'ai envie que tu sois heureux également. Mais je croyais avoir été clair tout à l'heure... Si tu n'es plus à mes côtés, je ne voix pas comment je pourrais être heureuse... Je n'ai pas l'éternité devant moi pour avoir le loisir de t'oublier moi... »
Elle avait longtemps réfléchit, se demandant si les choses ne prendraient pas une tournure plus facile si elle devenait comme lui. Un vampire. Elle savait d'ores et déjà qu'il refuserait un tel choix. Elle n'avait pas non plus envie de se transformer en créature sauvage, préférant de loin son humanité. Une humanité qui pourtant l'éloignait chaque seconde de l'être aimé. Viendrait un temps où elle deviendrait âgé, alors que lui aurait conservé sa beauté d'aujourd'hui. Elle ne supporterait pas cette situation. Les choses étaient si compliquées... En la voyant si près d'elle, Odee avait une envie folle de le serrer à nouveau contre elle, pour sentir sa présence, s'assurer qu'il serait toujours là. Dès qu'elle était en sa présence, une lutte contre elle même commençait. Une lutte sans merci entre ses sentiments et sa raison. Elle l'observa un instant, silencieusement, avant de poursuivre, lui souriant gentillement.
« Essayons de ne pas nous attirer d'ennuis et tout ira bien... Tu verras... »
Une fois de plus, c'est elle qu'elle essayait de convaincre. Elle posa sa main sur sa joue, comme si ce geste pouvais guérir leur blessures, faire disparaître leurs problèmes. Elle aurait aimé que tout soit si simple. La jolie brune se rendait compte que son self contrôle diminuait au fil des jours. Les battements de son cœur reprirent un rythme saccadé, comme emportés par une mélodie qu'eux seules pouvaient entendre. Ayant perdu le fil entre la raison et les sentiments, elle s'approcha de lui, l'enlaçant de ses bras, posant sa tête contre son torse. Elle ferma les paupières. Ce contact la rassurait, l'inondait d'une joie, lui faisait retrouver son innocence. Elle n'avait jamais osée se perdre dans l'immensité des ses bras, jusqu'à ce soir. Elle avait bien trop peur des conséquence d'un tel acte. Odessa aurait voulu tout mettre sur le dos de la fatigue,mais malheureusement, il lui faudrait trouver un autre bouc émissaire...
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| | | Adrianno Bartoli ● Believe me, i'm not the bad guy.
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| Sujet: Re: Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. Sam 3 Jan - 22:19 | |
| Il allait réagir, assez en colère du fait qu'elle ne se pliait pas, une fois de plus, à ce qui lui demandait, mais avant qu'il puisse ouvrir la bouche, elle le prit subitement dans ses bras. Cela le déconcerta un instant, mais ne souhaitant pas gâcher cet agréable moment. Il passa ses bras dans le dos d'Odessa avant de lui poser sa tête contre son torse. Il resta silencieux, se repassant les paroles d'Odessa en tête. Adrianno avait l'impression qu'elle était totalement inconsciente du danger qu'ils courraient. Qu'elle ne prenait pas la situation au sérieux. Peut être parce qu'il était un peu trop protecteur vis-à- vis d'elle? Qu'il avait plutôt tendance à réfléchir seul qu'avec une autre personne. Et il couvait un peu trop Odee, il fallait l'avouer. « Il ne t'arrivera rien... ».. Lorsqu'il entendit cette phrase, il sourit. Non, il ne lui arriverait rien. Du moins, c'est ce qu'il espérait. Il était un vampire de plus d'un siècle. Il avait de l'expérience en défense, attaque ou pour disparaitre pendant plusieurs moments. Il n'avait pas de mal à tuer pour se protéger, bien que le simple fait d'ôter la vie à un être humain ne l'enchantait jamais. Mais la Compagnie n'avait aucun mal à tuer les membres de son espèce, alors pourquoi il ne le ferait pas non plus à son tour? Il n'avait pas peur de mourir. Ce qui l'effrayait le plus, c'était d'être capturé, torturé et gardé dans une cage, en sachant qu'il n'aurait plus l'occasion d'être libre. Il avait aussi peur de perdre Odessa, bien évidemment. Elle était une partie de lui maintenant. Sans elle, il ne pouvait plus vivre malgré le fait qu'il soit voué à une vie éternelle.
- « Figure toi que je tient à toi moi aussi. J'ai envie que tu sois heureux également. Mais je croyais avoir été clair tout à l'heure... Si tu n'es plus à mes côtés, je ne voix pas comment je pourrais être heureuse... Je n'ai pas l'éternité devant moi pour avoir le loisir de t'oublier moi... »
Un nouveau sourire se dessina sur le visage du vampire, alors qu'il serra un peu plus son étreinte. Il resta silencieux un moment, en réfléchissant à ce qu'il pourrait bien lui répondre. Que sans elle à ses côtés, il ne pouvait pas être heureux. Qu'il avait l'éternité devant lui, mais que si elle n'était plus là, il n'aurait plus aucunes envies de vivre. Il avait envie de partager toutes les joies de la vie avec elle. Souhaiterait elle l'immortalité un jour ? Voudrait elle être transformée ? Ces questions étaient habituelles pour Adrianno. À cet instant même, il se posait une question. Serait elle prête à sacrifier sa vie d'humaine pour passer le reste de sa vie avec lui ? D'être une proie pour la Compagnie ?
- « Essayons de ne pas nous attirer d'ennuis et tout ira bien... Tu verras... »
Il ne put s'empêcher de rire. C'était tout à fait ce genre de réflexion qu'il aimait. Il se recula un peu, pour pouvoir plonger son regard dans le sien. C'était son genre de s'attirer des ennuis, à se mettre dans des situations délicates. C'était le cas lors de leur première rencontre. Puis de leur deuxième. Et troisième.. Et vingtième. C'était tout le temps le cas, à tel point qu'Adrianno se demandait si elle ne le faisait pas exprès pour le voir. Mais il ne s'en plaignait pas, c'était assez plaisant de jouer aux super-héros et de la revoir. Plus belle chaque jour. Plus douce. Il relâcha son étreinte et se mis à marcher lentement, pour reprendre la direction de la ville, en se tournant, pour lui indiquer son intention. Il n'était pas bon de rester dans les parages ces temps-ci, et Adrianno ne voulait pas risquer sa peau, ainsi que celle d'Odessa. Il ne voulait prendre aucuns risques et il trouva bien plus prudent de repartir dans un de leurs appartements, plutôt que de rester toute la nuit dans cette forêt, fréquentée autant par les vampires, que les loups-garous et les membres de Fedora. Autant dire qu'une humaine était en danger. Surtout si elle était seule. Heuresement pour Odessa, Adrianno était là.
« Si on ne veux pas s'attirer d'ennuis, mieux vaux quitter cette forêt. »
Il se dirigea vers elle avant de prendre la main de la mortelle dans sa main puis de marcher lentement, en jettant des petits coups d'oeil en se direction, et aux alentours.
(Pas terrible, j'ai honte. Faut que je me remette dans le jeu à fond >< Excuse moi ) | |
| | | Odessa Massoletti
Nombre de messages : 63 Age : 32 <b>Pseudo</b> : Moon <b>Job</b> : Serveuse <b>Mood</b> : D'humeur contradictoire... <b>Quote</b> : Nos vrais ennemis sont en nous mêmes. Date d'inscription : 24/12/2008
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| Sujet: Re: Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. Dim 4 Jan - 19:21 | |
| Main dans la main, ils marchaient silencieusement, enfin surtout lui, qui ne laissait percevoir aucun bruit de pas, tel un prédateur. Sa peau était lisse, froide comme le marbre, néanmoins, ce contact ne lui était pas désagréable, bien au contraire. Elle le voyait l'observer à maintes reprises, se demandant ce qu'il pouvait penser. Le silence régnait, mais ce n'était pas un silence pesant, ou encore gênant. Chacun avait besoin de se retrouver seul, avec ses pensées. A son tour, Odee observa les alentours, cherchant du réconfort dans la nature qui l'entourait. Seulement ce lieux n'avait plus rien de rassurant en cet instant, bien que la main d'Adrianno dans la sienne la rendait sereine et confiante. Mais même les arbres, ceux qu'elle avait passée son après midi à observer étaient devenus effrayants à leur tour, prenant soudainement une forme hostile.
« Si on ne veux pas s'attirer d'ennuis, mieux vaux quitter cette forêt. » La phrase d'Adrianno résonnait dans son esprit. Cette forêt représentait une menace et elle le savait. Qui des loups garous ou des agents de la compagnie devaient-ils craindre le plus ? Penser que des êtres aussi maléfiques pouvaient roder derrière ces arbres lui glaçait le sang, comme si elle venait tout juste de comprendre à quel point elle pouvait être imprudente. Cela devenait presque un rituel pour la jeune femme. Un rituel qu'elle avait bien l'intention d'occulter, après tout elle tenait à la vie. Sans s'en rendre vraiment compte, elle pressa le pas, forçant même le vampire à accélérer la cadence de sa marche silencieuse. Elle ignorait la raison de son changement d'attitude, mais rester une minute de plus dans cette forêt lui était in-envisageable. Elle espérait juste que son compagnon ne lui poserait aucune question sur son attitude, car elle aurait été incapable de lui donner une réponse convaincante. Le vampire possédait des sens bien plus développés que les siens, il ne manquerait surement pas de sentir approcher un intrus à des kilomètres. Malgré tout elle avait un mauvais pressentiment. Elle espérait que sa fatigue était la cause de ce doute inattendu. Elle serra plus fort la main d'Arianno, se rassurant au contact de sa peau. Après tout, rien ne pouvait lui arriver en sa présence ? Une vague de soulagement l'envahit lorsqu'elle aperçut les lumières de la ville à travers la végétation. Elles étaient encore à quelques kilomètres, mais d'ici quelques secondes, la civilisation lui ouvrirait ses bras. Alors qu'un sourire se dessinait sur son visage, un froissement de feuille se fit entendre non loin, dans les buissons. Elle s'arrêta net. Les battements de son cœur s'accéléraient, prenant un rythme qui devenait familier à présent. Elle observa le visage du vampire. L'expression qui se lisait dans ses yeux provoquèrent un hoquet de frayeur chez Odee. Jamais elle n'avait put lire autant d'expression sur le visage parfait d'Adri. Il n'y avait plus de doute, un danger s'approchait. Aucun son ne pouvait sortir de la bouche de la jeune mortelle. Elle était figée sur place, jetant des regards inquiets vers les arbres, s'apprêtant a voir quelqu'un, ou quelque chose surgir de la pénombre. Sa main se trouvait toujours dans celle du vampire. Elle était si crispée, qu'elle en avait des crampes. Pour couronner le tout, une pluie fine commençait à s'abattre sur eux, provoquant les frissons de la jeune femme. Le moment qu'elle redoutait tant se déroulait enfin sous ses yeux. Deux hommes surgirent de derrière les arbres, s'approchant dangereusement, l'arme au poing. Il était évidemment exclu qu'il s'agisse de loup garou. La seule autre solution possible, était finalement la plus terrifiante. Alors que les deux agents de la compagnie Fedora continuaient leur course jusqu'à eux, la panique prit place. Odessa relâcha brusquement la main d'Adrianno, reculant à grand pas, se trouvant maintenant derrière lui. La pluie fine avait cédée place à une averse. Les cheveux de la jeune femme dégoulinaient, ses vêtements, trempés, collaient à sa peau. Évidemment, elle n'en avait que faire. Elle avait l'impression de vivre un cauchemar...
« Adrianno... » fut le seul mot qu'elle parvint à prononcer. Elle reculait encore, s'éloignant du vampire qui s'apprêtait à combattre, se retrouvant contre le tronc d'un arbre. « Je suis désolée... » prononça t-elle d'une voix inaudible, doutant même que le vampire ait put l'entendre. Désolée, elle l'était, mais cela changerait t-il le cours des choses ? Tout ceci était sa faute, elle le savait. Si elle ne s'était pas endormit sous un arbre en pleine forêt, Adrianno n'aurait jamais eu a venir la chercher. Il serait tranquillement chez lui, et non face à ses pires ennemis. Des fines larmes roulèrent sur ses joues, se mêlant à la pluie. Les deux hommes étaient tout proche, trop proche.
(Pas terrible, désolé ) | |
| | | Adrianno Bartoli ● Believe me, i'm not the bad guy.
Nombre de messages : 83 Age : 34 <b>Pseudo</b> : Matsou <b>Job</b> : Aucun <b>Végétarien ?</b> : Ouep, le sang humain n'est plus un problème pour moi, bien que très appréciable. <b>Mood</b> : Amoureux? En tout cas, joyeux. Date d'inscription : 24/12/2008
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| Sujet: Re: Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. Dim 8 Fév - 19:17 | |
| Vous pouvez vérouiller le sujet; nous avons pris la décision d'en refaire un qui suivra la nouvelle intrigue : ) | |
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| Sujet: Re: Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. | |
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| | | | Le destin est ce qui nous arrive au moment où on ne s'y attend pas. | |
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