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 cry little girl, cry !

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Giuliana Bellini
BROKENADMIN ● your heaven's a lie

Giuliana Bellini


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MessageSujet: cry little girl, cry !   cry little girl, cry ! EmptyJeu 25 Déc - 0:07


cry little girl, cry !
erasmo and giuliana


    Qui a dit que la vie était rose ? On est bien loin du conte de fée, de ces jolies princesses et de ces beaux princes charmants accompagnés de leur cheval blanc. Les animaux ne parlent pas…quoi que, en y réfléchissant, peut-être que si. Le monde dans lequel nous vivons est tout sauf beau, tout sauf glorieux. Par nature, nous aimons construire et détruire. Nous rejetons la différence parce qu’elle dépasse notre entendement. On n’aime pas quand on a le sentiment d’être impuissant. C’est tellement bon de pouvoir tout contrôler ! Alors où est l’intérêt de faire le bien quand nous savons que quoi qu’il en soit, nous tomberons tous dans le chaos. Il est parmi nous depuis si longtemps. Oubliez donc vos guerres car nous sommes confrontés à quelque chose de bien plus grave. Nous sommes menacés et cela, depuis la nuit des temps. Ils sont partout autour de nous, ils respirent notre air, tuent nos pères, nos mères, nos filles, nos fils (…). Ou quand ce n’est pas cas, ils en font l’un des leurs. Ce sont des monstres, ne vous faites pas avoir par leur beauté extraordinaire pour l’un ou par la chaleur si apaisante pour l’autre. Ils sont tous les mêmes ! N’inversons donc pas les rôles, les traqueurs ne sont pas les méchants, ce ne sont pas eux qui tuent gratuitement pour leur propre intérêt.

    Je n’ai jamais pu les comprendre et je ne me force en aucun cas à le faire. Qu’ils soient végétariens ou non, ils sont tous les mêmes, ils ont tous les mêmes envies et ce n’est pas une question d’année qui modifiera quelque chose. On ne combat pas contre sa nature, c’est un fait. Ils me répugnent au plus au point, dès qu’on m’apprend qu’il y’a une mission, j’y vais avec le sourire aux lèvres. Peut-être que je ne reviendrai jamais de cette chasse mais au moins, j’aurai grandement contribué à la destruction de leur espèce. La colère s’est ajoutée à ma haine quand j’ai appris que mon frère était devenu un vampire. Et je sais qu’un jeune vampire peut faire des ravages et cette idée ne me plaisait absolument pas. Ma première envie ? Le tuer. Je préfère le voir mort plutôt qu’en vampire. Je n’arrive pas à me faire à l’idée qu’il puisse tuer pour se nourrir, qu’il puisse créer d’autres comme lui à présent. Il est devenu ce que je combats depuis des années, et je dois l’arrêter. Pourquoi est-ce si dur ?

    « Giulia ! Vieni qui ! » Il s’adressait à moi comme si j’étais son chien, le plus ironique dans tout cela c’était qu’il avait moins d’expérience que moi. Son comportement de macho m’exaspérait au plus haut point, mais j’obéissais sans râler. J’avais tendance à ravaler ma colère quand j’estimais que cela ne servait à rien que j’élève la voix. Aujourd’hui, je n’étais tout simplement pas d’humeur.

      « - On a remarqué quelques activités vers la plage.
      - Ils sont combien ? demanda une traqueuse à mes côtés.
      - On s’en fiche ! Là, on perd du temps. La plage ne se trouve pas à côté, alors allons-y au lieu de papoter.
      - C’est peut-être ta façon de faire Bellini, mais on ne partira pas à l’aveuglette.
      - Faites ce que vous voulez, je vais aux voitures. Et c’est moi qui conduis ! »


    Sur ce, je les quittai sans leur adresse un seul regard. J’en avais assez de ces personnes peu compétentes. On n’avait pas le temps d’établir une stratégie. Ces vampires ne sont pas stupides, l’effet de surprise est souvent nul quand nous partons à leur chasse alors ce n’était pas une raison pour perdre du temps. Je rejoignis rapidement le garage puis pris place sur le siège conducteur ; apparemment mes paroles eurent de l’effet car aussitôt je les entendis venir. Etait-ce une obligation de les bouger un peu pour qu’ils réagissent ? Ce n’était pas étonnant que la plupart d’entre eux ne reviennent pas de leur mission… Et à ce propos, lorsque certains prirent place dans mon véhicule, je les regardais chacun d’entre eux dans les yeux : « Dites-vous adieu. » Au diable le soutien moral, je n’étais pas là pour faire dans le sentimental. Et je pouvais sentir cette angoisse grimper. Au lieu de me la communiquer, c’était un bon moyen pour me booster davantage. J’étais excitée à l’idée de partir en chasse.

    J’avais roulé à une allure peu recommandé mais je ne voulais pas les louper. Nous nous garâmes dans un lieu isolé et loin de l’endroit où nous avions repéré quelques sangsues. Je regardai autour de moi et je n’avais aucun mal à reconnaître là où ils nous attendaient sûrement. Et c’était bel et bien un piège. Ils voulaient nous affronter car nous étions dans une sorte de quartier habituellement occupée durant l’été par des touristes. Les maisons qui nous environnaient étaient vides. Je fis signe à mes collègues que je me détachai d’eux pour suivre ma piste et évidemment le plus chiant de tous m’ordonna de partir avec quelqu’un, chose que j’acceptai sans grand intérêt. C’était une femme, un peu plus jeune que moi. Je voyais qu’elle essayait de me parler mais mon antipathie la refroidissait. Ce n’était franchement pas le moment de faire la causette. Nous étions sur nos gardes quand un bruit sourd se fit entendre à l’intérieur de la maison.

      « Fais le tour, moi je rentre.
      - On devrait y aller ensemble, ce serait plus prudent.
      - S’ils doivent nous tuer, à deux ou non, on mourra. Fais ce que je te dis ! »


    Elle se résigna à m’écouter et partit de son côté. J’étais enfin seule, livrée à moi-même. Je n’avais pas de quoi m’inquiéter pour les autres, sans attaches…comme toujours. La maison d’où provenait le bruit était plutôt spacieuse, je pouvais en juger car je venais tout juste d’entrer. Je restais concentrée, ne faisant pas attention à la décoration qui serait bientôt réduit en poussière s’il devait y avoir une confrontation. Et des coups de feu se firent entendre. Je relevai alors la tête légèrement afin de regarder par la fenêtre mais je ne voyais rien bien sûr. Un autre bruit retint mon attention mais lorsque je tournai la tête pour saisir l’endroit, une chose me frappa violemment dans le dos et inévitablement je fus propulsée à l’autre bout de la pièce.

      « Espèce de sangsue ! » grognai-je sans perdre une seule seconde. J’avais réussi à garder en main mon arme prête à tirer mais il n’y avait personne…apparemment il ou elle –qu’importe- voulait s’amuser… « Montre-toi sale bête ! »

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Erasmo Delfino

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MessageSujet: Re: cry little girl, cry !   cry little girl, cry ! EmptyJeu 25 Déc - 22:06

  • 217 années que je vis ainsi. 217 années, que je n’ai goût à aucun aliment, que je ne dors plus, que mon corps est froid, dur. 217 années, que je sais que je suis éternel, que je ne pourrais pas vieillir, que je vais garder mon apparence sexy du jeune homme que j’étais à mes 28ans. Sympa non ? Non. Oh oui je sais, vous vous dîtes que je me plains pour un rien, que je ne suis jamais satisfait de ce que j’ai. Mais comment voulez vous être heureux, je sais que je ne pourrais pas mourir, à moins que quelqu’un me tue, à moins que quelqu’un désire ma mort. Je ne vois pas ce qu’il y a de génial là dedans. Cela fait 217 ans, que ma fiancée a été assassinée, 217ans que je suis un vampire, et 217 ans, que j’ai changé de vie. J’ai mis du temps. Enormément de temps à m’accepter, mais maintenant je suis fier de celui que je suis. Je me bats, et je sais que si je le désire je peux dominer le monde. Je suis beau, je suis jeune, je suis fort, et je vois à travers les choses. Par exemple vous, vous portez des sous-vêtements blancs…Non je plaisante, je n’ai pas regardé, mais j’aurais très bien pu. Alors voilà, je suis éternel, je pourrais être heureux, puisque je m’affirme, puisque je m’assume. Mais comment être heureux, lorsqu’un groupe a été créé contre vous, dans le seul but de vous tuer… Vous et toute votre espèce. Oh je ne dis pas que le sort des autres vampires me préoccupe, à dire vrai, je m’en moque totalement, à dire vrai, cela m’importe peu. Ce que je veux, c’est vivre, et par-dessus tout, tuer tous ces monstres qui pensent agir pour la bonne cause.
    Mais où est la bonne cause ? Tuer des vampires qui se nourrissent de sang animal, je ne vois pas l’intérêt. Par exemple moi… Non je suis le mauvais exemple, le mal en personne dirons-nous. Je me nourris de… De sang. Qu’il soit animal ou humain, je m’en moque. J’essaie tout de même de me contenir, et de n’attaquer que des animaux, mais c’est tellement difficile. Tellement, alors que je pourrais me faire un régal, un délice, de sang humain. Il existe tellement de cibles potentielles comme…Comme les membres de la ‘Fedora Compagny’ Je ne ferais rien de mal en en tuant un ou deux. Après tout, si je ne les tue pas, ils viendront à bout de moi. Et je ne suis pas le seul à penser de la sorte, nous sommes nombreux, et nous oeuvrons pour le bien. Ca c’est la version officielle, la mienne diffère quelque peu dirons-nous… Je me moque de savoir si je fais le bien ou le mal, je me moque d’être aimé, je n’aime personne. Mais, tuer, ces hommes, ces femmes, s’en est jouissif, rien que d’y penser, rien que de l’envisager.
    J’ai reçu un appel, sur mon sublime IPhone, dernière technologie dont je me suis emparé.


« On a plan. 19H à la plage »


  • Je n’eus même pas besoin de répondre, la personne qui venait de me contacter savait pertinemment que je serais présent, prêt à me battre. Un sourire béat de bonheur venait juste d’apparaître sur mon visage. Un peu d’action, du bonheur à l’état pur. Je me suis dépêché de rejoindre la plage, sans me préoccuper de me changer, cela ne servirait à rien, mes vêtements seraient recouverts de sang dans quelques minutes, quelques heures peut-être. Une fois arrivé, au lieu de rencontre, nous étions quatre. C’était peu, trop peu. Devant mon visage déçu, l’un de mes camarades, que je haïssais par-dessus tout, mais qui, grâce à son don –celui de lancer des flammes avec ses yeux- avait réussi à se faire accepter par ma grande personne, commença à gronder. Il n’aimait pas mes reproches, n’aimait pas mon air supérieur. Mais j’étais supérieur. Mon physique le prouvait, ma force, ma rapidité, ma ruse, et mon intelligence étaient d’autres preuves. Après un regard mauvais, nous parlions du plan qui allait être mis en place. Nous avions décidé de nous ‘cacher’ dans un quartier abandonné par les gens dans cette période de l’année. J’avais décidé de faire équipe seul, détestant de devoir rendre des comptes aux autres, mais par-dessus tout, détestant de devoir partager mon déjeuner avec quelqu’un. Je partis donc le premier, et pénétrai dans une maison, plutôt vaste, mais quelque peu sombre. Une fois à l’intérieur, je choisis de me mettre à l’étage. J’étais donc à l’étage à l’abri des regards, mais grâce à mes yeux rayons X je pouvais tout percevoir. Je restais ainsi de longues minutes, sans bouger, sans un bruit. Après tout, l’immobilité ne me dérangeait pas, au contraire, j’aimais rester statique de la sorte, telle une statue. Les minutes s’écoulèrent donc, lorsque j’entendis du mouvement au dehors. Je décidai alors de faire tomber un placard juste derrière moi, histoire d’attirer l’attention de mes futures proies. Un sourire victorieux apparut sur mon visage, alors que je n’avais même pas commencé le combat. Je savais que j’allais gagner, et je savais surtout que la demoiselle qui venait d’entrer dans la maison, avait une odeur plus que alléchante. Alors que des coups de feu retentissaient au dehors, je me moquais totalement de savoir à qui ils étaient destinés, je sautai d’un mouvement leste et agile juste derrière la jolie blonde. Un craquement léger, presque insignifiant se produisit lorsque mes pieds entrèrent en contact avec le parquet qui venait de se fissurer sous mon poids. Et alors que la demoiselle se retournait, je lui donnai un violent coup de pied dans le dos. Evidemment, avec ma force, elle fut projetée loin devant elle, à l’autre bout de la pièce. Ce fut assez pour que je disparaisse une nouvelle fois de son regard. Je n’étais pas loin, et je mourais d’envie de rire devant son air choqué outré. Elle était frêle mais semblait forte à la fois. Elle n’avait pas peur, pourtant elle aurait du. Elle ne me connaissait pas, mais elle allait vite voir à qui elle avait à faire. A peine eut-elle fini de m’insulter, et d’hurler, que je surgis de nulle part. Je me jetai sur elle avec une rapidité affolante et déstabilisante. Je saisis avec vivacité son arme, que je brisai en milles morceaux rien qu’à l’aide de mon poing. Je jetai les débris plus loin, tandis que la jeune femme tentait de se relever. Brusquement, je la saisi par le cou, et je la collait violemment contre le mur. Elle ne touchait plus sol, son regard était à ma hauteur, et mes doigts serraient sa gorge fermement, lui permettant néanmoins de respirer un peu. Je ne voulais pas la tuer, pas maintenant, pas encore, je voulais m’amuser, et j’allais m’amuser. Face à moi, elle n’avait aucune chance, strictement aucune. D’une voix sensuelle, je lui murmurai :


« Je préfère que tu m’appelles Erasmo, c’est tellement plus beau que sangsue.
Et puis, comme nous allons passer un peu de temps en tête à tête, il vaut mieux que tu saches à qui tu as à faire… »
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Giuliana Bellini
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MessageSujet: Re: cry little girl, cry !   cry little girl, cry ! EmptyVen 26 Déc - 1:38


    J’avais cette affreuse douleur dans le dos que je m’efforçai d’oublier histoire de rester concentrée ; il le fallait. J’étais en alerte, je ne bougeais pas et le silence morbide dans la pièce me rendait plus qu’impatiente. Je ne me languissais pas d’aller vers la mort mais j’avais tellement hâte de me battre avec cette bête, j’avais envie de la voir s’effondrer sous mes yeux en se rendant compte tout doucement de son sort. J’avais envie de me défouler sur ce monstre, de lui vouer toute ma haine. Mais le destin en voulut autrement. Ils sont connus pour avoir cette souplesse, cette grâce dans leur mouvement, d’être invisible et je fus prise par surprise quand il surgit de nulle part pour se saisir immédiatement de mon arme. J’étais trop lente et je m’en voulais. Je tentai alors de me relever mais brusquement je sentis une main glacée s’en prendre à mon cou. J’étais morte. Je ne mis pas bien longtemps avant de comprendre ce qui se passait. Il avait été si rapide ! Ce n’était pas juste, non tout ceci ne pouvait pas se terminer ainsi. Je n’étais pas d’accord et je me battrai jusqu’au bout. Néanmoins, je savais qu’il pouvait briser ma nuque en un claquement de doigt. J’essayai de respirer calmement mais bien que je sois entrainée, j’étais effrayée et il devait s’en amuser.

    J’avais cette colère, cette haine qui m’animait et je me débâtais tellement mais en vain. La douleur dans mon dos s’était accentuée et j’aurai pu hurler encore et encore mais je n’en avais pas la force, je voulais me battre avec lui seule. S’il seulement il m’en laissait l’occasion. Je ne voulais pas mourir de cette manière, si facilement… Ne serait-ce pas légitime de demander un combat ? Voilà que je devenais complètement folle. Je sentais son souffle glaciale contre ma peau et je le regardais avec du dégoût. Oui il me dégoutait.

      « Je préfère que tu m’appelles Erasmo, c’est tellement plus beau que sangsue. Et puis, comme nous allons passer un peu de temps en tête à tête, il vaut mieux que tu saches à qui tu as à faire… » me dit-il sur un ton qui laissait à désirer.


    Que voulait-il au juste ? Ce faire plaisir avant d’en venir à ma mort ? C’était mon dernier instant dans ce monde de fou et j’allais servir de cobaye aux vices d’un vampire. Je préférai encore mourir tout de suite. Mes pieds s’agitaient dans les airs sans être une véritable gêne pour le sang froid et cela m’énerva davantage. Je n’aimais pas être dans cette position de faiblesse. Je me fichais bien de qui il était, pour moi ils étaient tous pareille, je me fichais bien de mettre un nom sur telle ou telle créature.

    Ce soir, j’allais danser avec le diable.

    Je lui donnais des coups de poings, des coups de pieds mais c’était surtout moi que je blessais. Son corps était tellement dur, tellement froid… on aurait dit du marbre et je me demandais comment nos armes arrivaient à faire de gros dégâts quand ils en faisaient. J’avais presque l’impression qu’ils étaient invincibles, et certains d’entre eux devaient bien le croire. Finalement je me laissai aller, je laissai tomber mes bras le long de mon corps presque meurtri et je lui jetai un regard noir.

      « Ils auront ta peau ! Tôt ou tard, tu y passeras aussi, comme tous tes petits copains. » Grognai-je difficilement à cause de l’emprise qu’il avait sur moi. Je n’étais pas décidée à jouer la bonne victime et j’allais lui faire vite comprendre qu’il ne s’adressait pas à n’importe qui non plus.


super nul, excuse moi TT'
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MessageSujet: Re: cry little girl, cry !   cry little girl, cry ! EmptyVen 26 Déc - 14:59

  • C’était assez impressionnant tout ce que l’on pouvait lire dans le regard de cette jeune femme. Tout d’abord, je perçus une haine sans limite. Elle voulait m’anéantir, et ne le cachait pas. Elle était folle de rage, et détestait vraiment tout ce qui se rapportait à mon espèce. C’était un fait. J’avais du mal à croire qu’une jolie petite blonde puisse éprouver autant de haine à mon égard, mais surtout, je me demandais où elle puisait sa force, et l’envie de combattre, de me battre. Pire que tout, ce que je venais de voir m’arracha un sourire. Elle pensait qu’elle allait gagner, elle croyait vraiment en sa chance. C’en était tellement risible. Tout être humain, normalement constitué, aurait compris que ce combat était voué à l’échec. Que pouvait-elle faire contre moi ? Rien. Strictement rien. Et d’un coup son regard se transforma. Elle semblait s’être préparée à affronter un vampire, mais elle avait oublié de nombreux détails essentiels. Notre rapidité, notre agilité, notre souplesse. Et lorsque je la pris pas le cou, je lus un instant la peur dans son regard. Elle ne s’était pas assez préparée. Elle n’avait envisagé que la possibilité de gagner, et non celle de perdre, de se faire anéantir, car c’était ce qui allait lui arriver. Et elle l’avait très bien compris il me semble. Mais je fus bien vite surpris. Jamais je n’aurais pensé qu’une telle chose puisse se passer. Vous vous demandez sans doute à quoi je fais allusion, et bien à sa façon de reprendre le dessus sur elle-même. Elle qui avait paru effrayée quelques minutes plus tôt, abattue même, semblait avoir repris confiance, ou du moins voulait résister. Et bien soit, mon plaisir n’en serait que plus grand. Je mentirai si je vous disais que cette situation ne m’amusait pas. S’en était presque jouissif. Elle osait me regarder avec du dégoût dans les pupilles, comme si elle pouvait se permettre ce genre de choses…Elle n’était pas dans une position dominante, non. De plus elle essayait de me frapper. Ridicule, comme si cela pouvait m’atteindre. Elle comprit vite lorsque ses petits poings délicats s’écrasèrent contre mon corps robuste. Elle ne pouvait rien, je ne sentais rien, mais elle au contraire, sentait tout… Finalement comme si elle avait lu dans mes pensées, elle s’arrêta. Toute tentative était vouée à l’échec pour elle. Et enfin elle m’insulta, tenta de me faire peur. Ce qui m’arracha un rire froid, presque strident. Je la regardai dans les yeux, et susurra :


« Des menaces ? Bellini, tu oses me menacer alors que tu trouves dans une position plus que difficile ? »


  • Comment savais-je son nom ? Elle sembla choquée l’espace d’un instant. La réalité, l’effraierait sans doute bien plus. J’avais baissé quelques instants mon regard vers son pantalon, et à l’aide de mes yeux à rayons X j’avais regardé dessous. Non pas pour observer ses sous vêtements, ou ses jolies formes, bien qu’elle ait un corps plutôt agréable à observer. Je m’étais juste assuré qu’elle ne possédait aucune autre arme, et dans l’un de ses poches j’avais découvert, un badge de la ‘Fedora Compagny’, sur le quel j’avais pu lire l’identité de mon adversaire. Faible adversaire soit dit en passant. Finalement je desserrai mes doigts de sa gorge. Ce n’était pas drôle, je ne m’amusais pas, ne retirais aucun plaisir, alors que j’avais tellement de façons différentes d’accéder au plaisir. Finalement je la rejetai par terre avec violence. Je ne sais pas si le bruit qui venait de retentir était dû au choc de son crâne contre le sol, mais dans tous les cas, la chute avait du être douloureuse. J’avançai, et plaçai une jambe de chaque côté de son corps. Je la surplombai de toute ma hauteur, de toute ma puissance. Et dans un murmure sadique lui demandai-je :



« Tu crois réellement que toi ou tes petits copains avez une chance contre moi ? »
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MessageSujet: Re: cry little girl, cry !   cry little girl, cry ! EmptySam 27 Déc - 1:47


    J’étais déchirée entre deux choses : l’envie de battre même si la mort devait s’en suivre et la peur qui grimpait peu à peu en moi. Je n’avais pas spécialement peur de lui, j’avais combattu assez de vampire pour ne pas être surprise par eux. Et lui devait certainement faire partit des plus sadiques. Bien sûr j’étais tombée dessus…quelle veine. Il n’avait pas l’intention de me tuer, du moins pas tout de suite, j’avais rapidement compris qu’il allait faire de moi son petit joujou humain. Et malgré tout cela, j’espérai qu’il allait tuer et non me transformer pour me punir. Je ne voulais pas terminer comme eux, je ne voulais pas de vie d’éternelle, de beauté extraordinaire ou tout autre chose même si ma pauvre vie de mortelle n’était pas extra, elle me convenait.

    J’avais tellement cherché à me débattre que je m’étais blessée à plusieurs endroits. Finalement j’avais renoncé à cette idée, je ne pouvais définitivement rien contre lui dans cette position. Je m’étais habituée à la froideur de sa main sur mon cou et cela me dérangeait, je ne voulais pas me familiariser avec cette chose en face de moi. Mais je voyais que tout ceci le faisait bien rire car un son qui me surprit, sortit de sa bouche. A cet instant je n’avais qu’une seule envie : me défouler sur lui comme jamais je ne me l’avais autorisé, j’avais envie de le voir mourir pour la seconde fois et là il n’y aurait pas de seconde chance.

      « Des menaces ? Bellini, tu oses me menacer alors que tu trouves dans une position plus que difficile ? »


    Mes yeux s’agrandirent dès lors que j’entends mon nom sortir de sa bouche. D’où le connaissait-il ? Et là, une évidence s’imposa à moi… Mon frère. Connaissait-il mon frère ? Etait-il impliqué dans cette embuscade ? Non, il ne pouvait pas faire une chose pareille… J’essayai tellement de m’en convaincre mais je devais arrêter de me voiler la face. Bien sûr que Ruben serait capable, il était devenu un tout autre homme, il était devenu ce que je détestais au plus haut point. Je n’écoutais plus les dires de mon agresseur, je n’avais qu’un seul nom en tête et je ne cessais de penser à lui. S’il était avec ces vampires ce soir, je ne voulais pas qu’il se fasse capturer ! Je ne voulais pas qu’une autre personne puisse mettre les moins sur lui, il m’était de droit de régler mes comptes avec mon frère. Les coups de feu que j’avais entendu retentir me glacèrent tout à coup le sang, et si… ? Non, je devais arrêter d’y penser, j’avais un autre problème à régler maintenant. Et sans que je ne contrôle quoi que ce soit un cri tout aussi strident sortit de ma bouche :

      « NOOOON »


    Entre temps il avait desserrait son emprise mais m’avait tout aussi rapidement jeté à travers la pièce et mon crâne rencontra le parquet avec une telle violence que je dus fermer les yeux quelques instants. Il avait dû penser que j’hurlais par rapport à lui, mais s’il seulement il savait… Je ne devais pas mourir ce soir ! Je ne devais pas laisser le plaisir à un traqueur de mettre la main sur Ruben sans aucune difficulté –même si je ne mettais pas en doute les capacités de mon frère. Il était hors de question que je laisse ce salaud de Santiago pouvoir jouir du fait que je ne représenterai plus un obstacle pour lui. Je ne pouvais pas non plus laisser Esperanza toute seule. Aussitôt, je sentis une poussée d’adrénaline me rebooster mais je n’eus aucunement le temps de faire un geste de plus qu’il était déjà au dessus de moi. Il était grand, vraiment grand et je le regardai avec toujours autant de dégoût. J’étais remontée, je voulais lui faire payer tout ce que j’avais perdu jusqu’à présent. Mais en aurai-je l’occasion ? A tout moment je pouvais dire mes dernières paroles mais je m’en fichais, j’étais condamnée. Je ne pouvais pas non plus compter sur les autres agents, à l’heure qu’il était ils devaient sans doute être entre la vie et la mort. Il me questionna sur mes intentions et celles de mon équipe mais je n’étais pas sûre qu’il attende réellement une réponse de ma part. Je tentai de me relever un peu et je reculai par la même occasion. J’avais horriblement mal aux mains ainsi qu’à la tête. Insolente, je le scrutai comme si je cherchai à connaître ses pensées mais je le provoquai. Je voulais lui poser une question, une seule, je voulais être sûre d’une chose.

      « Ruben est ici ? » dis-je sur un ton rempli de haine. Soit il ne savait pas qui c’était et j’étais fixée (soulagée) soit il allait me faire comprendre qu’il était dans le coup et là…ce serait le coup fatal.
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