Odessa Massoletti
Nombre de messages : 63 Age : 32 <b>Pseudo</b> : Moon <b>Job</b> : Serveuse <b>Mood</b> : D'humeur contradictoire... <b>Quote</b> : Nos vrais ennemis sont en nous mêmes. Date d'inscription : 24/12/2008
BLOODY PERSONALITY Logement: Un petit appartement Pouvoir(s): Aucun Carnet d'adresses:
| Sujet: Il n'y a pas de hasards, il n'y a que des rendez-vous. Jeu 25 Déc - 21:53 | |
| ale_skyz & annasmiles Eros Feat Odessa Pendant ses jours de repos, Odessa s'interdisait de rester enfermé chez elle. Elle allait parfois se balader en pleine forêt, mais elle ressentait un manque ces derniers temps. La mer, voilà ce qu'elle avait envie de contempler. Vêtue d'une robe de coton et d'un pull elle fonça sur la plage. Il était 10 heures du matin, la plage n'était pas encore bondée heureusement. Marcher à travers les enfants et prendre les ballons de volet en plaine tête ne lui manquait pas le moins du monde, et dieu sait à quel point elle était maladroite et avait le don d'attirer des catastrophe. L'ai frais du matin caressait son visage, s'engouffrant des ses cheveux et les voiles de sa robe. Elle retira ses chaussures, les tenant à la main, appréciant le contact du sable sous la plante de ses pieds. Elle replongeait en enfance ici, et avait une envie folle de courir et plonger dans l'eau. Malheureusement, elle était encore trop froide à cette époque de l'année. L'admirer et tremper quelques orteils suffirait amplement. Elle s'avança lentement vers l'étendue d'eau qui était loin d'être calme. Le terme déchaîné convenait bien mieux à la situation. Elle resta un moment, les pieds dans l'eau, plutôt froide d'ailleurs. Un simple coup de vent trop froid suffisait à la faire frissonner, elle qui était si frileuse. Néanmoins, elle ne bougeait pas, appréciant trop le moment présent. Elle se rappelait les souvenirs qu'elle avait eu avec ses amis d'enfance, ici, sur cette plage. Elle en avait d'ailleurs beaucoup perdu de vu, et se demandait souvent ce qu'ils étaient devenu.
Face à l'océan, elle se sentait libre comme l'air, épanouie, comme si rien ne pouvait troubler son atmosphère. Les choses en avaient pourtant décidées autrement. Sentant ses pieds s'engourdir à cause du froid, elle rebroussa chemin, et décida qu'il n'était pas trop tard pour une bonne gaufre au sucre. Elle se retourna et ne vit pas arriver cet homme dans sa direction qui la bouscula de plein fouet, manquant presque de la faire tomber à la renverse. Elle reprit son équilibre, surprise, sentant la mauvaise humeur la gagner. L'homme s'éloignait déjà, sans prendre la peine de s'excuser. Odessa n'en revenait pas. Le monde était peuplé de gens plus irrespectueux les uns que les autres.
« Ça vous écorcherait la bouche de vous excuser ? Crétin ! »
Elle enfila ses chaussures nerveusement avant de voir que l'homme s'était retourné et la contemplait d'un air mauvais. Ses yeux... Ils lui disaient bien quelque chose. Elle mit cependant quelque seconde avant de reconnaître la personne face à elle. Eros Raffello... C'était justement l'un de ses amis d'enfance perdu de vu il y a maintenant de longues années. Elle fut surprise de voir que son ami avait tant changé et se demandait même si c'était réellement lui. Ses traits s'étaient durcis. Son regard était sombre et distant. Son visage glacial.. Il était tout simplement méconnaissable...
« Eros... ? » Elle prononça son prénom d'un air interrogatif comme pour s'accorder le bénéfice du doute. Elle regretta presque de s'être demandé quelque minutes plus tôt ce qu'était devenu ses amis d'enfance...
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Eros Raffaello
Nombre de messages : 146 Age : 32 <b>Pseudo</b> : Chafia
<b>Job</b> : Traqueur pour FC. <b>Armes favorites</b> : Toute arme de torture me suffit amplement. <b>Mood</b> : reckless ! <b>Quote</b> : memento mori Date d'inscription : 23/12/2008
BLOODY PERSONALITY Logement: En colocation avec Lucia, dans un appartement en ville. Pouvoir(s): Peut ressentir & influencer les sentiments de chacun. Carnet d'adresses:
| Sujet: Re: Il n'y a pas de hasards, il n'y a que des rendez-vous. Sam 27 Déc - 16:21 | |
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Ce matin mon réveil sonnait, j’avais très mal dormit et encore fait des cauchemars. Ces cauchemars étaient incompréhensibles et indescriptibles. Des personnes en noirs, des yeux rouges, j’avais l’impression d’avoir cinq ans et d’avoir peur du croc mitaine. D’ailleurs peut-être existait-il, avant nous ne connaissions pas l’existence des vampires et des lycans et pourtant on disait que c’était des mythes. Alors si un jour on rencontrait un vrai croc mitaine, on ne dirait plus que ceux sont des histoires que l’on raconte aux petites enfants pour leur faire peur. En parlant de petits enfants, en restant dans mon lits, à regarder le plafond blanc et à penser à tout et à rien, comme à l’existence du croc mitaine, je repensais à mes années folles, à mes années d’avant quand j’étais un vrai ado et que j’étais assez sociable avec les gens, aimable, gentil et même généreux, quand j’avais des amis qui comptait pour moi et en plus, je comptait pour eux, quand on se faisait des blagues sur les vampires, les maison hantées, qu’on se donnait des gages, des défis, des bisous tout ça, c’est l’adolescence. C’était de belles années pourtant je m’entêtais à ne jamais plus y penser. Tous ces souvenirs me faisait un pincement au cœur, au fait que j’ai changé à cause de cette histoire, de la mort de ma sœur, au fait que je ne pouvais en aucun cas dévoiler mes sentiments à quelqu’un et même au fait que je ne pouvais même pas en avoir à présent. J’étais presque devenu un vampire, alors que je les détestais, j’étais comme eux devenus aride de sentiments et incapable de parler avec des longues et éloquentes phrases, de simples phrases, courtes et impolies s’entichaient de moi. Je me demandais même si, un jour sans que je me rende compte, un vampire ne m’avait pas mordu ? Qu’est-ce que j’étais idiot ! Pourquoi pensais-je autant de sottises ? Je me décidais enfin à me lever, il n’y avait pas de bruits dans l’appartement alors je me disais que Lucia avait dût déjà partir au boulot. Je m’habillais rapidement, prit un bon café – qui n’était pas de moi, heureusement ! – Et je pris ma voiture pour aller à la plage. J’avais reçut un message de la part de la compagnie cette nuit, je devais aller patrouiller seul à la plage, ce matin, voir si tout était en ordre, s’il n’y avait pas de problèmes. Je m’étais habillé tout à fait décontracté pour ne pas me faire repéré, pensez-vous que c’était mon habitude de m’habiller en bermuda rayé et en tee-shirt blanc ? Non ! J’étais beaucoup plus à l’aise dans l’uniforme de la compagnie fedora que dans cet accoutrement. Arrivé à la plage, je passais évidemment inaperçu devant tout le monde, je marchai pieds nus dans le sable, juste au bord de l’eau et regardait un peu tout le monde sur la plage. Je me rendis compte qu’une jeune femme blonde me regardait très bizarrement, en face de moi et qu’elle se mit à marcher très vite, je me mis à marcher moi aussi vite que je pouvais pour la rattraper. Je ne regardais pas où j’allais, la seule chose qui m’importait c’était de savoir qu’est-ce que cette jeune femme avait à se reprocher ? Mon allure allait de plus en plus vite jusqu’au moment où soudainement je bousculai une jeune femme. Je n’y fis même pas attention, je voulais continuer mon chemin quand j’entendis, de sa bouche une phrase qui ressemblait un peu à « Ça vous écorcherait la bouche de vous excuser ? Crétin ! » Je m’arrêta net, je n’aimais pas qu’on me parle sur ce ton là, et je me demandais qui elle pouvait être pour le faire, en me retournant, je ne me gêna pas à lui répondre, très violemment.
– Je ne me gênerai pas à t’écorcher la tienne si tu me reparles encore sur…
Je ne pusse finir ma phrase, je n’avais pas reconnus la voix de la jeune femme, mais je l’avais reconnu, elle. Je restai bouche bée devant cette image, même si je n’étais pas encore sûr de savoir si c’était bien la fille que je pensais, jusqu’à ce qu’elle ajoute, en me voyant « eros ? » Elle m’avait reconnu elle aussi… C’est dingue, ce matin même je pensais à mon passé et voilà que je suis nez à nez avec celui-ci. Odessa était une amie d’enfance et si j’aurais su qu’elle serait devenu aussi charmante, oh non, je ne l’aurais pas perdu de vue, je ne l’aurai même pas lâché du regard. Malgré ça, je sentis une petite gêne, j’avais plutôt l’air surpris alors qu’elle, elle avait l’air plutôt déçu. Avais-je tant changé ?
– Ne m’dis pas que… je pris une pause avant de reprendre. Bah dis donc, qu’est-ce que tu as changé… espérant qu’elle le prenne pour un compliment – à noter que je n’en fais pas souvent – je laissai un sourire prendre place sur mes lèvres, alors que je laissai la blonde que je poursuivais, disparaitre derrière moi.
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