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| « Et les années passèrent ... » pv | |
| | Auteur | Message |
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Silvana Vescovi
Nombre de messages : 357 Age : 32 <b>Pseudo</b> : cristalline / emily <b>Job</b> : last year at school <b>Armes favorites</b> : jamais sans sa dague légué par son grand-père maternel Date d'inscription : 24/12/2008
BLOODY PERSONALITY Logement: Anciennement dans une vieille bâtisse vieille de plusieurs dizaines d'années aux abords de la forêt. Maintenant en collocation avec Bellini ( il y a enfin âme qui vive dans cet appartement ) Pouvoir(s): Carnet d'adresses:
| Sujet: « Et les années passèrent ... » pv Sam 7 Fév - 20:38 | |
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elktr (LJ) | mohawksgroupie (LJ) |
« Et les années passèrent ... » private with silvana vescovi and eros raffaello |
Breaking News « (…) Excusez-nous d’interrompre votre programme, mais une information capitale vient de nous parvenir. Il semblerait qu’un couvre feu ait été voté et que chaque citoyen se devra d’être chez lui à partir de 21h00. Aucune sortie n’est donc conseillée après le couché du soleil. (...) »
Quand Silver avait vu ça, tranquillement installée dans le canapé, un livre sur ses cuisses, elle avait poussé un soupir avant de changer de chaine. Florence n'était plus la ville aussi sûre qu'elle avait connu jadis mais elle semblait butée contre cette idée. Elle ne voulait pas croire que sa ville natale soit lieu d'autant de crimes et de chaos. Et s'enterrer le soir n'était pas la meilleure des nouvelles. Silvana serait prête à parier que tout le monde soupçonnait les vampires et les lycans d'être à l'origine de tout ça - après tout, qui d'autre enlèverait des humains aussi rapidement qu'eux ? Et pourtant, toujours aussi tetue, Silvana ne voulait pas non plus croire que ces derniers pourraient provoquer tant de désordre. Tu as écouté ce qui vient d'être dit avec les oreilles grandes ouvertes, Silver, n'est-ce pas ? lui avait dit Giuliana, tout en rapportant la pizza qu'elles avaient commandé sur la table basse. Fermant son livre, la dénommée leva la tête tout en la secouant, une expression neutre au visage. Oui oui répondit-elle sans engagement. Silvana savait que Giu la traquera à chacun de ses pas ; et l'instauration d'un couvre-feu n'allait pas faciliter à détendre un peu son amie, bien au contraire. Mais soit. Giu ne parlait que très rarement de son travail. Peut-être car les membres de la compagnie sont tenus par le secret. Mais il fallait avouer que Silver ne posait guère de questions sur le travail même de la blonde. Savoir que cette dernière a certainement passé la journée à traquer, chercher, torturer des vampires et des lycans était quelque chose qui la révoltait. Donc, elle n'en parlait pas. Tout simplement. C'est donc en racontent sa journée comme les autres - de lycéenne - qu'elles entamèrent leur repas de luxe.
La vie en collocation avec la jeune Bellini était très différente de celle dans la grande bâtisse familiale à la lisière de la forêt. Tout en étant observée, elle était libre. Et puis, grâce à son arrivée, cet appartement a enfin trouvé quelqu'un a habité réellement - car nous pouvions pas dire que Giu occupe beaucoup son appartement. Silvana jette un coup d'œil à sa montre ; 20H30. Elle eut un léger sourire. Avalant la dernière bouchée de sa pizza, elle se leva et prit son bouquin pour l'emporter dans la chambre qui lui avait été légué. Puis, la demoiselle traversa de nouveau le salon et attrapa sa veste. Je vais faire un tour. annonça-t-elle, en prenant ses clés et ouvrant la porte. Sois là dans une demi-heure !|/i] lui crie son amie, juste avant que Silvana ne referme la porte. Descendant les escaliers, elle se retrouva par la suite au contact de la fraicheur florentine - ou plutôt, de la douceur. Nous ne pouvions pas dire qu'il fasse réellement froid, à Florence. La jeune Vescovi fourra ses mains dans ses poches et se mit à marcher tranquillement, ses cheveux virevoltant au gré de la faible brise présente.
Les minutes passèrent et la demoiselle s'arrêta, tout en fronçant les sourcils. Elle avait comme l'impression d'être suivie. [i]Giuliana, je te jures que si c'est... dit-elle, en se retournant, avant de s'interrompre en ne reconnaissant pas la silhouette de son amie. Non, la personne qui s'avançait avait juste l'air ne pas savoir marcher droit. Silver le regarda un moment avant de reculer d'un pas. N'ai pas peur, ma jolie...Je...Je vais te faire aucun mal. dit la personne en hoquetant en fin de phrase. Silvana pouvait alors distinguer quelqu'un qui ne devait avoir que quelques années de plus qu'elle. Mais ses yeux, sa voix, sa démarche et sa bouteille à la main ne rendaient pas l'affaire très rassurante. Alors, la brunette tourna les talons et reprit sa marche, plus rapidement, en baisant sa tête entre ses épaules. Avait-elle peur ? Assurément. Un homme ivre était plus effrayant qu'un buveur de sang ou une boule de poil sur deux pattes. Le type se mit à crier, Silver ne se retourna pas. Ses yeux et son esprit s'affolèrent ; n'y avait-il dont personne pour la sortir de là ? Ne s'en rendant pas forcément compte, elle entra dans le labyrinthe des ruelles de Florence. Un bruit de souris la fit sursauter et stopper en même temps. Il n'y avait plus de bruit. Puis, une main se posa sur son épaule et la retourna. Silvana avait peur, terrifié même. Elle déglutit alors que l'homme lui caressait les cheveux. C'est méchant de pas répondre quand quelqu'un te parle, ma jolie. dit-il avant de boire les dernières gouttes de sa bouteille. Je ne suis pas votre jolie. pesta la demoiselle, en ignorant réellement d'où elle sortait cet acte de bravoure. Brutalement, l'homme, qui n'avait pas eut l'air d'apprécier cette remarque, lui empoigna les cheveux. Silver poussa un léger cri avant de retenir sa lèvre inférieure par ses dents. Ta maman t'a jamais apprit à être plus polie ? Silvana aurait envie de lui en balancer une autre dans la figure mais elle n'était pas en position avantageuse. Elle se tut. L'homme sourit et la lâcha ; elle recula contre un mur, dans le but de le longer et de s'enfuir. Manque de bol, il la prit prisonnière. Il jeta sa bouteille loin d'eux, ce qui donna lieu à un fracas étourdissant. Le regard vert de Silver bougeait dans tous les sens, sans que son corps ne puisse réagir au contact des doigts de l'ivrogne contre la peau blanche de la jeune fille. Il lui caressa alors la joue, la forme de la mâchoire puis le menton avant de descendre le long de son cou. Silver n'avait pas fermé sa veste jusqu'en haut mais son haut était assez remonté pour qu'il ne puisse pas accéder à sa poitrine. On t'a déjà dit que t'étais jolie ? dit-il, en s'approchant d'elle. Silvana grimaça et tourna la tête sur le côté quand elle sentit l'haleine de l'homme. Ce dernier l'obligea à tourner sa tête vers lui et l'embrassa sauvagement. Son corps se mettant enfin à réagir, la jeune femme essaya alors de se débattre pour échapper à son emprise. Lâchez-moi ! Lâchez-moi ! criait-elle.
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| | | Eros Raffaello
Nombre de messages : 146 Age : 32 <b>Pseudo</b> : Chafia
<b>Job</b> : Traqueur pour FC. <b>Armes favorites</b> : Toute arme de torture me suffit amplement. <b>Mood</b> : reckless ! <b>Quote</b> : memento mori Date d'inscription : 23/12/2008
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| Sujet: Re: « Et les années passèrent ... » pv Dim 8 Fév - 2:25 | |
| « Le temps passe. Y compris quand cela semble impossible. Y compris quand chaque tic-tac de la grande aiguille est aussi douloureux que les pulsations du sang sous un hématome. Il s’écoule de manière inégale, rythmé par des embardées étranges et des répits soporifiques, mais il passe. » stephenie meyer – new moon.
J’étais déjà dehors quand mon téléphone sonna, c’était Lucia qui m’appelait. Je répondis et elle m’annonça qu’elle venait de voir à la télé, que la ville avait instauré un couvre feu, 21h00. Je rassurais Lucia en lui disant que je rentrerai bientôt, même si ce ne serait pas le cas. Je ne comprenais pas pourquoi elle s’inquiétait pour moi alors qu’elle savait très bien que j’étais capable de me défendre. J’avais envie de passer un moment en ville, la compagnie nous avait peut-être interdit de traquer, mais ça ne m’empêchait pas de sortir en ville pour voir si tout se passait bien. Cette haine envers ces bêtes faisait que je ne pouvais arrêter de penser à elles et de penser qu’elles faisaient le mal sur cette Terre. Raccrochant le téléphone, je marchais dans les rues de Florence qui étaient quasiment vides, les lumières des lampadaires étaient éteintes sûrement pour inciter les gens à rentrer chez eux. Je n’avais pas besoin de beaucoup de lumière, l’obscurité ne me gênait pas. Les mains dans les poches de mon jean je marchais à ne penser à rien, laissant la fraîcheur du vent me caresser le visage. Entrant dans une petite ruelle, vide, je commençais à ressentir un détresse, ma tête commençait à chauffer et je compris que ce n’était pas une détresse qui venait de moi mais plutôt celle de quelqu’un d’autre. J’entendis par la suite un cri, de femme, je m’alertais, j’étais sûre que c’était l’une de ces bêtes qui faisait des siennes et il fallait que j’agisse vite. Bon sang, si y’avait un couvre feu ce n’était pas pour rien ! Je commençais à courir vers le cri que j’avais entendu quand j’entendis à nouveau un bruit, comme du verre qui se brisait au sol. J’accélérais de plus en plus pour arriver à un carrefour. Je pris à droite et entrait dans une autre petite ruelle sombre, au loin je voyais un homme tenir une femme contre un mur. Je fronçais les sourcils pour apercevoir clairement ce qu’il se passait mais quand j’entendis des appels au secours, j’étais sûre qu’une femme se faisait agressée. Je courus alors vers la scène et lâchai un « HEEY ! » pour avertir la personne, ou la chose qui agressait cette femme de la laisser. Je vu que j’avais bien fait car en me voyant approcher, l’homme que j’avais vu s’était enfuis. J’étais sûr maintenant que ce n’était pas un vampire car un vampire ne se serrait pas enfuis ainsi. Je continuais à le courser ayant même dépassé la jeune fille que quelques pas, je me dis que ça ne servait à rien de continuer et m’arrêtait pour revenir sur mes pas. En retournant, je me dirigeai à présent vers la femme qui était encore contre le mur. La détresse que j’avais ressentie auparavant s’était estompée à présent et ma tête ne me brûlait plus. Je m’approchai lentement de la jeune femme pour ne pas qu’elle s’affole, je ne sais pas si j’exerçais mon pouvoir à ce moment même, ne sachant pas le contrôler. Je savais seulement que c’était souvent dans des moments pareils qu’il se déclenchait. Arrivant devant la jeune femme, je posais une main sur son épaule et elle leva son visage vers le mien. Soudain je croisais ses yeux, des yeux que j’avais l’impression de connaître, ses yeux qui m’interpellaient. Est-ce que je la connaissais ? Je ne savais pas, j’avais tellement l’impression de l’avoir déjà vu quelque part. Je ne saurai pourquoi. Je fronçais les sourcils tout seul, montrant mon interrogation. D’habitude je savais quoi dire, ce n’était pas la première fois que j’extirpais quelqu’un de la mort ou de l’agression, mais là les mots ne venaient pas, trop de questions défilèrent dans ma tête. Je restai pendant un moment en la regardant en silence, je ne sais combien de temps j’étais restée ainsi. Puis je repris mes esprits, je secouai ma tête et quittait ses yeux du regard. Je pu enfin dire quelque chose.
J'avais l'impression qu'elle me connaissait elle aussi, je ne sais pas si c'était mon don qui me donnait cette impression ou bien tout simplement le regard qu'elle m'accordait mais je le sentais. Soudain le visage d'une petite fille me revint, une petite fille que j'avais sauvé à mes débuts. Je me rappelais d'elle car j'avais passé beaucoup de temps avec elle, elle avait était comme ma soeur, pendant un moment même, j'avais eu l'impression qu'elle remplaçait la petite soeur qu'un vampire m'avait enlevé. Je passais parfois la chercher après les cours, je m'occupais de l'aider pour ses devoirs, jusqu'à ce que ses parents pensent que cette relation avec leur fille n'était pas ce qu'il y avait de mieux pour elle. Ils m'avaient demandés de m'éloigner d'elle et c'était ce que j'avais fais à contre coeur, ne voulant pas m'opposer à la décision de ses parents. Je ne reconnaissais pas vraiment le visage de cette petite fille, c'était une femme que je voyais là. C'était plutôt ce regard qui m'avait traversé, le même que quand je l'avais sauvé des crocs d'un vampire. Je n'étais pas sûr que ça soit elle. J'attendais qu'elle me réponde pour que j'en sois sûr. | |
| | | Silvana Vescovi
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| Sujet: Re: « Et les années passèrent ... » pv Dim 8 Fév - 3:36 | |
| L'homme avait fini par lui agrippé les mains de façon violente et avait commencé à pester contre cette jeune femme qui ne se résignait aucunement à lui obéir. Au moment même où il lui donnait un coup de pied au tibias, quelqu'un arriva en criant. Silvana avait le regard brouillé par les larmes qui montaient, alors qu'elle s'était écroulée par terre. Étrangement, son agresseur partit illico presto, sans vraiment demander son reste. La jeune femme passa sa main sur ses yeux pour s'empêcher de pleurer tout en tenant sa jambe de l'autre. Une grimace apparut sur son frêle visage ; si Giuliana était au courant de cette mésaventure, Silvana était sûre qu'elle aurait le droit d'emprisonnement dans sa chambre pendant un moment. Mais elle allait tout faire pour que son amie de cœur ne sache rien de cette histoire. Silvana lâcha un léger soupir, comme pour se calmer. La tête toujours baissée, elle sentit la personne qui avait fuir l'autre s'accroupir devant elle. Instinctivement, elle se recroquevilla sur elle-même quand la personne posa sa main sur son épaule. Et si c'en était un second ? La demoiselle n'était pas du genre à se leurrer sur elle-même. Mais la peur la rongeait. A ce simple contact, la brune leva son regard vert affolé vers la personne. Quant elle croisa le regard de cette dernière, son cœur repartit. Mais son âme respirait de nouveau et son corps était enveloppé dans un réconfort certain. Ce regard, ce visage...Elle aurait pu le reconnaitre entre mille. Certes, cinq années sont passées et il avait quelque peu changé mais il restait le même. Comme un automatisme, Silvana passa sa langue sur ses lèvres. L'avait-il reconnu ? Apparemment non. EROS ; Est-ce que… ça va ? Elle avait été tellement choqué et surprise qu'elle en avait oublié sa douleur au tibias. Quand il posa la question, Silver sentit alors de nouveau sa jambe lui faire mal. Mais elle ne fit que secouer la tête, ses yeux ne quittant pas ceux du jeune homme. Et elle reprit sa contemplation du jeune homme. Elle était sûre que c'était lui. Quand elle l'avait rencontré, elle n'avait que treize ans. Mais sa mémoire ne lui faisait pas défaut et les traits fins du premier à l'avoir sauvée des griffes d'un vampire étaient gravés à jamais dans sa mémoire. Il avait été son meilleur ami, son épaule, son confident, son grand frère et son précepteur pendant quelques semaines avant que les parents de la fille décident de mettre fin à tout ceci. Oh oui, elle leur en a voulu. Elle savait très bien qu'il ne lui aurait jamais rien fait. Mais Silvana ne pouvait pas non plus blâmer ses parents de vouloir la protéger. Si elle avait l'air de le reconnaitre, ça n'avait pas l'air le même cas pour le jeune homme. SILVANA, en esquissant un frêle et faible sourire ; Tu ne me reconnais pas, Eros ? Si elle s'écoutait, voilà longtemps que la brune serait dans ses bras, son visage enfoui au creux du cou du jeune homme. Comme la fillette pouvait le faire, il y a cinq ans auparavant. Mais elle n'avait plus treize ans, maintenant ; elle en avait dix-huit.
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| | | Eros Raffaello
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| Sujet: Re: « Et les années passèrent ... » pv Mar 10 Fév - 21:11 | |
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Sa réponse n’était pas très crédible, son « je crois » ne me convint pas. Malgré ça, je ne disais rien, je savais que c’était elle, son regard vert en disait long déjà. Et puis ses petites mimiques, comme de passer sa langue sur ses lèvres, systématiquement. Je la reconnaissais bien. Elle était devenue plus qu’une femme, c’était à présent une belle femme. Lorsque je l’avais sauvé pour la première fois, j’avais fait d’elle la sœur que j’avais perdue. A présent, il serait plus difficile pour moi de la considérer comme ma sœur. Je secouais la tête lorsqu’elle se remit à parler, pour sortir de mes rêveries « tu ne me reconnais pas, eros ? » c’était elle ! Une certaine satisfaction me prit, je l’avais reconnu et de plus, elle m’avait reconnue. Je n’aimais pas découvrir dans mon miroir, à chaque fois, les conséquences du temps. Parfois c’était une ride – qui se présentait déjà, et d’autres fois c’était des cheveux blancs. Je n’avais donc pas autant changé que ça. Un sourire se dessina sur mes lèvres, cela faisait quand même du bien de la revoir. J’avais l’impression de revenir en arrière, de retourner dans le passé. Je me demandais quand même ce qu’elle faisait là à cette heure-ci, le couvre-feu était formel, autant, moi je pouvais ne pas le respecter, parce que j’avais l’habitude étant un traqueur, mais autant, ça ne me plaisait pas qu’elle, ne le respecte pas. Je recommençai à penser comme avant, quand elle n’avait que 13ans et moi 21.
J’avais dis son prénom, simplement pour me convaincre que c’était bien elle, que ce n’était pas un rêve, une hallucination, ou quelque chose dans ce genre là. Non pas que j’en avais d’habitude, mais je voulais simplement être sûr. Mon sourire s’élargit lorsque je prononçai son nom. Je voulais lui faire la morale, lui demander ce qu’elle pouvait bien faire ici, à cette heure-ci, mais mon corps ne répondait plus. Ses yeux verts me fixaient encore et ça devait être ça, qui me contrôlait. Je l’aurais bien prise dans mes bras, comme avant, mais quelque chose m’en empêchait. Peut-être le fait qu’à présent c’était devenue une femme et que prendre un enfant dans ses bras et prendre une femme, ce n’était pas la même chose. Je me retins alors de faire – sûrement, une erreur. Je repris le contrôle de mon corps et quittait ses yeux du regard. J’adoptait alors une humeur plus stricte, comme je le faisais avant lorsqu’elle n’écoutait pas ce que pouvaient dire ses parents, qui voulaient le mieux pour elle. Evidemment, j’aurais préféré rester avec elle, tout ce temps, comme si j’étais restée avec ma petite sœur, mais ils avaient choisi pour elle.
– Tu n’as pas regardé la télé, ou écouté la radio ? C’est dans tous les journaux… Le couvre-feu est à 21h00 ! m'exclamais-je.
J’étais quand même furieux qu’elle risque ainsi sa vie, peut-être ne l’aurais-je jamais revu si elle ne l’avait pas fait, mais au moins, elle aurait évité d’être croquée par une de ces choses. Je me sentais tout de même coupable de ne pas prendre de nouvelles d’elle, ou de d’être aussi stricte mais c’était dans ma nature de toujours être sur le dos des miens, et elle, elle en faisait partie. Je ne pouvais me retenir plus que ça, j’avais beau essayé de faire le dur, tout ce que je voulais c’était de la prendre dans mes bras et de la protéger, ainsi, je me sentirai moi-même mieux. Je m’avançais alors d’un pas vers elle et l’emporta contre mon torse, j’entourais ses épaules frêles de mes bras et ajoutai tout de même, doucement.
– J’ai l’impression que tu as la manie de te mettre dans des situations comme celles-ci...
désolée du retard (: | |
| | | Silvana Vescovi
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| Sujet: Re: « Et les années passèrent ... » pv Mar 10 Fév - 23:39 | |
| Si elle avait été sauvé par une quelconque personne, certainement qu'elle irait mal. Mais ce n'était pas une quelconque personne qui était présente devant elle ; c'était Eros Raffaello. Il balayait d'un simple regard toute la douleur, morale et physique, qu'elle aurait dût ressentir après une telle chose. Non, étrangement, elle se sentait sereine, rassurée et protégée. Exactement comme la gamine, cinq ans auparavant, après avoir eut sa première expérience face à un vampire - d'ailleurs, contrairement à ce qu'on pourrait penser, la demoiselle n'a aucune peur contre les buveurs de sang, malgré ce que cet épisode marquant de sa vie. Mais peut-être que cet épisode monstrueux a été vite effacé par le fait qu'elle avait rencontré Eros. Exactement comme en ce moment même. Quand le jeune homme sourit à sa question, Silvana savait qu'elle n'avait que balayer ses doutes par sa question. Et elle savait aussi qu'elle rattraperait le temps perdu à cause de ses parents. Maintenant, elle pouvait très librement être avec Eros sans que personne n'y voit rien à redire. Et même si, par exemple, Giuliana s'en mettait à travers, Silvana passerait par dessus. Mais, de toute façon, même si elle savait que la jeune blonde était assez protectrice à son écart - encore plus depuis qu'elle vit sous son toit, d'après la brune - Silver ne voyait pas ce qu'elle pourrait reprocher à Eros. Mais l'heure n'était pas à la réaction de Giuliana ou à ses futurs actes de protection mais aux deux jeunes gens qui se regardaient, ravis et heureux de se revoir. La dénommée sourit tandis que sa main droite allait chercher celle du jeune homme, comme pour le convaincre que c'était bien elle. La jeune femme passa une autre main dans ses cheveux, comme elle le faisait au moins trois fois en un quart d'heure. Elle s'amuse à dire que ça lui donne une chevelure de sauvageonne, qui contraste fortement avec la fragilité de son corps et de ses traits. Mais tout le monde sait qu'elle était loin d'être fragile même si tout le monde se butait à vouloir la protéger. Au début, cette protection était compréhensible. Après tout, quand on est adolescent, mieux vaut avoir des gens pour vous tirer la sonnette d'alarme. Mais arriver à sa majorité ? De toute manière, Silver a toujours été une tête brûlée et ça, tout l'environnement était bien au courant. EROS ; Tu n’as pas regardé la télé, ou écouté la radio ? C’est dans tous les journaux… Le couvre-feu est à 21h00 ! La demoiselle eut un semi-sourire. Décidément, il n'avait pas changé. Cette remontrance, voilà des années qu'elle l'attendait - même si elle en avait assez fréquemment avec Giuliana. Mais de la bouche d'Eros, il fallait avouer qu'elle avait mit un certain moment avant de cesser d'entendre sa voix dans sa tête quand elle faisait une bêtise. D'une moue moqueuse, Silvana regarde sa montre avant de planter son regard vert dans les siens.. SILVANA ; Il est 20 heures 45 seulement, à ce que je sache. Un sourire vainqueur apparut sur ses frêles lèvres. Lèvres de nouveau humidifier par sa langue. La demoiselle tenta une position pour se relever mais, à peine appuyait-elle sur ses pieds et ses mains pour se relever qu'elle grimaça avant de retomber légèrement au sol. Elle détestait patiemment cette position de faiblesse et ce fut dans un soupir de lassitude mélangé à un ronchonnement qu'elle s'abandonna au sol. Repassant une nouvelle fois la main dans ses cheveux, elle vit deux mains la prendre par les bras pour l'aider à se relever. Silvana leva la tête pour planter son regard dans celui d'Eros, une nouvelle fois. Se plaquant contre le mur pour garder un minimum d'équilibre, elle n'y resta pas très longtemps collé puisque le jeune homme la prit dans ses bras. Comme un automatisme, elle enroula ses bras jusqu'à derrière sa nuque et fourra sa tête sur son torse, au creux de son cou. Il sentait tellement bon. Elle n'avait pas oublié son odeur, non plus. Elle n'avait peut-être pas l'odorat développé mais elle savait sentir les odeurs de chacun. Et celui d'Eros est resté encré jusqu'à maintenant. EROS ; J’ai l’impression que tu as la manie de te mettre dans des situations comme celles-ci... Silvana eut un léger rire. Ne le lâchant pas, elle écarta légèrement son visage pour pouvoir le regarder un peu mieux. Ses traits étaient les mêmes tout en ayant mûri. L'esprit de la gamine de treize ans ne s'était jamais rendu compte du grand frère qu'elle avait acquit pendant une certaine période. Mais celui de la jeune adulte de dix-huit ans en prenait un peu plus conscience à chaque minute qui passait. Penser que le jeune homme pouvait attirer les convoitises futiles de d'autres femmes lui faisait un pincement au cœur. Maintenant qu'elle l'avait retrouvé, la brune allait avoir du mal à concevoir qu'il puisse être partager. Mais elle chassa rapidement cette idée qui noircissait ces retrouvailles tandis qu'elle souriait. SILVANA ; On ne change pas une équipe qui gagne. Et puis, je sais que tu seras toujours là pour venir secourir la demoiselle en détresse que je suis. Elle avait ressortit son ton taquin, celui qui faisait sourire tout le monde. Une de ses mains remonta la nuque du jeune homme pour aller jouer avec quelques mèches de cheveux de ce dernier tandis qu'elle reposait sa tête contre son torse. Silver appuyait très légèrement sur sa jambe blessée ; heureusement qu'Eros était là car, avec une jambe pareille, elle n'aurait certainement pas pu courir si elle aurait voulu s'échapper. Mais toute sa peur, son inquiétude et sa crainte avaient disparu pour ne laisser place qu'au plaisir d'être dans les bras d'un ami retrouvé.
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| | | Eros Raffaello
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| Sujet: Re: « Et les années passèrent ... » pv Mar 17 Fév - 22:11 | |
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Je sentais la main de Silvana attraper la mienne et je ne résistais pas. Le fait de la retrouver me mettait dans un état incertain. Je n’étais plus réticent, comme je l’aurai été avec une autre jeune fille que j’aurais sauver, je ne me posais pas de question, sachant que la retrouver était une bonne chose dans ma vie, une stabilité qui m’avait manqué depuis et qui m’était à nouveau offert, sur un plateau d’argent. Elle avait tellement changé, à part la couleur de ses cheveux et de ses yeux, qui étaient resté les mêmes. Mais son visage et son corps avaient carrément changés. C’est dingue comme une fille peut devenir une femme en un claquement de doigt, pour moi, c’était hier quand je l’avais sauvé la première fois des crocs d’un vampire assoiffé, aujourd’hui, certes la situation était moins dangereuse et plus ridicule, mais ces deux journées étaient tellement similaires. « Il est 20 heures 45 seulement, à ce que je sache. » Elle justifiait sa présence ici, mais je la connaissais bien et je savais qu’elle aimait provoquer les gens, les choses et le destin. Ce soir j’étais sûr que quand la petite aiguille aurait dépassée le chiffre ‘9’, elle ne serait tout de même pas rentrée chez elle. J’en était sûr, alors elle n’avait aucune contradiction à m’exposer, même si ça faisait cinq ans qu’on avait été séparés, je la connaissais encore aussi bien qu’avant. Je la laissais savoure sa demie victoire, cela faisait tellement de bien de revoir ce sourire que ça ne me dérangeait pas. Après l’avoir aidé à se relever à l’avoir étreinte, comme j’avais voulu le faire, dès le début. Puis, je la vis se desserrer légèrement avant d’ajouter : « On ne change pas une équipe qui gagne. Et puis, je sais que tu seras toujours là pour venir secourir la demoiselle en détresse que je suis. » Le sourire qui fendait mon visage se réduisit en un simple rictus et je lâchai un soupire après avoir entendu cette affirmation. L’imaginer être attaquée par un vampire, en train d’attendre que je vienne la secourir mais ne voyant rien, subissant la souffrance de la morsure de cette sangsue mais ne ressentant seulement la souffrance que son âme éprouvait de ne pas me voir surgir et la sauver de cet créature. Tout ça, ça me faisait mal. Je n’étais pas le « prince qui galope sur son cheval blanc à la recherche d’une princesse à sauver. » non, j’étais seulement un jeune homme qui n’avait rien à faire se sa soirée, et qui, anéanti par la mort de sa sœur, essayait jour après jour de la venger. Je ne voulais pas qu’elle me voit comme quelqu’un de bien qui serait toujours là, car j’étais toujours instable et j’avais peur, pour elle, de la laisser un jour.
– Tu ne devrais pas être aussi sûr de ce que tu dis... lui soufflais-je.
Je me dis qu’elle en avait sûrement marre de rester debout, alors que sa jambe droite la faisait souffrir. Je me détachais d’elle et la moue déçue qu’elle afficha me fit lâcher un léger rire. Je riais. Je riais enfin et en plus, je riais en compagne de Silver. Je gardais un sourire en coin, étant fier d’avoir enfin ri puis, je passa ma main droite derrière les genoux de Silvana, laissa ma main gauche derrière son dos pour la porter. Je n’eu pas de mal à la soulever, elle était tellement légère et paraissait si fragile…
– Alors dis-moi… Depuis quand est-ce que tu traînes aussi loin de la vieille bâtisse ? Et comment se fait-il que tes parents t’aient laissés sortir à cette heure-ci ? demandais-je, stupéfait.
J’avais passé beaucoup de temps à la vieille bâtisse étant donné que la ferme où j’avais grandis me manquait énormément, j’étais ravie de passer voir Silvana là-bas. Parfois je l’emmenais se promener en forêt et c’était surtout pour moi la possibilité de prendre l’air, mais évidemment je lui interdisais d’y aller sans moi, les risques d’y croiser un loup était beaucoup trop grand. J’étais sûr qu’elle me désobéissait, mais je ne pouvais pas la surveiller vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Pour moi, il était inenvisageable que Silvana ait pu quitter le cocon familial, elle paraissait encore si jeune.
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| Sujet: Re: « Et les années passèrent ... » pv | |
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| | | | « Et les années passèrent ... » pv | |
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