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 « Do they like to hurt us ? »

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2 participants
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Prométhée Adalgiso

Prométhée Adalgiso


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MessageSujet: « Do they like to hurt us ? »   « Do they like to hurt us ? » EmptyJeu 25 Déc - 17:18

Il Lungamo.

« Do they like to hurt us ? » Kb047 & « Do they like to hurt us ? » 14ika6f
Giuliana Bellini & Prométhée Adalgiso.



    « Où vas-tu ?
    - Là-bas.. Pas loin..
    - Tu m’abandonnes ?
    - Comment ? N’importe quoi ! Jamais je ne t’abandonnerai.
    Jamais ! Tu m’entends ?

    - Excuse-moi.. Et calme-toi ! Mais j’avais cru..
    - Eh bien, tu crois mal Enelya.. S’il y a bien quelque chose
    que je ne veux guère abandonner sur cette planète, c’est bien toi.

    - Tu reviens bientôt ?
    - Dans une heure ou deux.. J’ai juste besoin de me changer les idées.
    - Pourquoi ?
    - Ne cherche pas à comprendre. »
    Je me détournai, sans ne plus jeter un coup d’œil à son regard noir interrogateur. Il m’était impossible de lui cacher la vérité, de lui mentir pour pouvoir la protéger. Mais je n’avais pas le choix. J’avais trahi l’un des miens pour protéger celle à qui mon « coeur » appartenait. Ou n’appartenait pas. J’avais du mal à comprendre notre relation. Mais je ne lui posais pas de questions sur ce que « nous » étions. Nous n’en parlions jamais. Nous restions ensemble et cela nous suffisait. Nous agissions plus comme des frères et sœurs plutôt que comme un couple, pourtant je savais que nos sentiments était bien plus fort qu’une quelconque fraternité. C’était d’ailleurs pour cela que je n’avais pas hésité longtemps avant de livrer un vampire à cette compagnie minable. Pour elle, je n’avais pas hésité. C’était sa vie ou celle d’un vampire que je ne connaissais pas. J'avais des remords, bien sûr. Je complotais avec l'ennemi. Mais dites-moi, vous, auriez-vous fait d'une façon différente ? Auriez-vous pensé à monter un plan diabolique contre cette jeune femme ? Eh bien, félicitations. Moi je n'y ai pas pensé parce que je n'ai, tout simplement et égoïstement, pensé qu'à elle. Je voulais qu'elle ait la vie sauve, alors j'ai cédé à ce chantage horrible. « Ton Enelya ou un vampire. Sa mort ou sa vie. A toi de voir, Prométhée. » A ces mots, mes jambes avaient flanchi sous mon poids. J'eus peur de tomber face à elle. Mais je repris bien rapidement, je n'allais pas me laisser marcher sur les pieds par cette stupide humaine. J'avais toujours eu du respect pour les mortels, j'avais toujours eu du mal à les tuer pour me nourrir, mais à cet instant précis, je n'avais qu'une envie : me jeter sur elle et boire son sang jusqu'à la dernière goutte. La tuer. Mais je ne l'avais pas fait. Le reste de leur fichue compagnie FEDORA était encore capable de me tomber dessus. Et là, c'était sûr, je n'aurais plus droit à un 'deal' comme elle l'appelait, avec son sourire mauvais. Je ne comprenais pas cette humaine. Jeune femme. Elle était belle, pourtant, et si elle n'arborait pas autant un regard mauvais, j'aurais pu trouver son visage sympathique, encore quelque peu enfantin. Elle aurait pu avoir un beau sourire, élégant, plein de finesse. Mais elle ne semblait pas vouloir faire partie des 'gentils'.
    J'aimerais savoir pourquoi les membres de cette compagnie ne nous laisse pas tranquille. Nous tuons des humains pour nous nourrir, certes, mais nous ne sommes pas pour autant des criminels. Ils ne sont pas mieux que nous. Nous tuons pour nous nourrir. Pas pour le plaisir de tuer. Alors que certains de leurs humains ont parfois des actes horribles. Ils tuent des personnes âgés ou des enfants - ce qui est inconcevable dans notre monde, - violent des jeunes femmes, torturent. Jamais nous n'oserions faire cela. Pas même à un vampire. Le problème que nous avons, c'est ce fichu sang coulant dans leurs veines qui nous hypnotisent.. Ce sang qui nous donne envie d'eux. Le pire, si vous voulez mon opinion, c'est qu'ils n'essaient pas de nous comprendre. Et si nous leur interdisions de manger quoi que ce soit, comment réagiraient-ils ? Hein ? Ils veulent même attraper les "végétariens", ce qui est stupide. Les végétariens sont réputés pour ne manger que des animaux - moi-même, je préfére ce régime - mais les membres de la compagnie veulent tout de même les condamner. C'est ignoble ! Eux, humains, mangent également des animaux, n'est-ce pas ? Alors pourquoi vouloir organiser de terribles expériences ou simplement les tuer, alors qu'ils ont le même régime qu'eux ? J'ai beau retourner cette question dans tous les sens et essayer de trouver des solutions, en vain, je ne comprends pas. Qu'avons-nous fait de mal à part avoir été mordu, transformé - et souffert attrocement pendant la transformation - et voulu se nourrir ? Rien. Rien, et pourtant..
    Je courrai dans les forêts avoisinantes de Florence. Il faisait un froid glacial mais je ne sentais rien. De toute manière, mon corps était déjà assez froid pour ne pas craindre le vent d'hiver. Je courrai à toute vitesse, dépassant de loin les quelques voitures qui roulaient, à 100 kilomètres à l'heure, sur la nationale prés de la forêt. Nous étions réputés pour être rapide, et ce n'était pas une légende - contrairement à tous ce tas de bêtises qu'ont inventé les humains, et dont je 'croyais' quand j'étais enfant. Je sortais de la forêt, que j'avais parcouru en une dizaine de minutes alors que pour un simple marcheur, il lui aurait fallu une journée éntière. Je ralentissais mon pas, avant d'arriver aux portes de Florence en marchant, comme n'importe quel humain. J'avais trés bien calculé mon coup, comme toujours. Je trottinais, marchais presque, en arrivant sur le port Il Lungamo. Je décidai de m'avancer sur l'un des nombreux ponts - j'adorais m'y retrouver seul. Je m'assis sur le rebord du pont et frottait mes mains ensemble. Je savais que ça ne changerai rien à la froideur de mon corps, mais j'avais acquis les réflexes humains et je faisais maintenant ce geste sans réellement m'en rendre compte. J'avais le visage fermé, dénué de tous sentiments - j'observai tranquillement les bateaux - quand je sentis, derrière moi, une odeur que je n'appréciais guère. La femme. Elle était là. Je ne connaissais même pas son prénom, mais grâce à mes sens trés développés, je savais reconnaître son odeur de loin. Je ne me retournai pas, prétextant de ne pas l'avoir vu. Peut-être se trouvait-elle là par hasard, inutile donc de chercher les ennuis que je pouvais éviter.


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Giuliana Bellini
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Giuliana Bellini


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MessageSujet: Re: « Do they like to hurt us ? »   « Do they like to hurt us ? » EmptyJeu 25 Déc - 19:10

      FLASH BACK

      « - Je l’ai observé, je pense qu’il peut nous être utile.
      - Et il ne t’a jamais remarqué ?
      - La preuve, je suis encore vivante…
      - Très bien, allez voir ce que vous pouvez faire. »

      Depuis quelques semaines, nous sommes sur les traces d’un vampire sanguinaire ayant fait beaucoup trop de victime à mon goût. Il était presque primordial de l’attraper au plus vite. Je m’étais donc fais toute petite et j’avais réussi à obtenir une piste ; vers un autre vampire. Ce dernier avait beau n’avoir échangé que quelques mots, je savais qu’il allait m’être d’une très grande aide. A force de l’avoir épié pendant quelques heures, j’avais pu remarquer qu’il avait un point faible, un point faible très intéressant à exploiter. J’allais me servir de lui pour arriver à mes fins et une fois encore, j’allais contribuer à l’aboutissement d’une capture. Je me voyais déjà revenir à la compagnie, un sourire victorieux sur le visage pouvant rabattre le clapet de certains. J’avais tellement hâte. Quand le feu vert tomba, il ne fallait pas me le dire une seconde fois. Pour plus de sécurité, je devais me rendre à la rencontre de ce vampire accompagné mais je réussis à le semer pour avoir mon tête à tête…C’était important. Cela devait rester entre la sangsue et moi.

      (...)

      « Ton Enelya ou un vampire. Sa mort ou sa vie. A toi de voir, Prométhée. » Lui dis-je, un sourire mauvais sur mon visage. En effet, je m’étais parfaitement bien renseignée sur ce vampire.

      FIN DU FLASH BACK


    C’était sans doute la première fois que j’eus passé par une telle étape pour attraper un vampire. Je n’étais pas fière, même si les félicitations avaient fusé, je n’étais pas fière d’avoir pactisé avec l’ennemi pour obtenir ce que je voulais. Je me disais qu’il fallait passer par là, que cela ne voulait pas immédiatement dire que je trahissais mon camps et cela me réconfortait assez. J’avais bien visé, il avait accepté, même si j’avais vu qu’il le faisait à contre cœur. J’avais proposé un marché, il avait remplit sa part du contrat, j’en avais fais de même. Mais je n’avais pas non plus promis de les laisser tranquille jusqu’à la fin de mes jours… Je n’étais pas non plus la seule chasseuse, seulement durant quelques jours je m’étais arrangée pour qu’on ne le chasse pas, sa ‘copine’ et lui. Mais à présent, les jours étaient passés, voire des semaines, et je n’allais plus faire des pieds et des mains pour protéger des vampires. J’avais assez joué avec le feu pour le moment.

    Il faisait horriblement froid. Florence avait beau être propice au tourisme durant l’été avec son magnifique paysage et sa météo intéressante mais en hiver c’était bien l’inverse. Aujourd’hui, tout y était pour plaire : nuages, pluies, température à vous frigorifier. J’étais partie de la compagnie au volant de ma voiture et malgré le chauffage, je ne pouvais ignorer quelques frissons. Lorsque j’arrivai au port, je posai mon regard sur l’arme qui siégeait à mes côtés. Je n’étais pas en mission, d’ailleurs à l’heure actuelle je ne travaillais plus. Un peu de liberté, de temps libre ne pouvait pas faire de mal. J’avais donc une course à faire dans l’une des boutiques du port et sans réfléchir au fait que je n’étais plus en service, je pris en main mon arme à balles spéciales. On n’est jamais sûr de rien, l’insécurité règne et j’en étais consciente. Ma livraison effectuée, je me laissai aller sur les dalles et j’observai parfois mon reflet dans l’eau peu rassurante et légèrement agitée. Je plongeai mes mains dans les poches de mon manteau et enfouis ma tête dans le col. J’avais l’impression que cela faisait un moment que je n’avais pas pris le temps de promener un peu, et j’étouffai un rire, c’était stupide comme idée. Comment pouvais-je penser à une telle chose dans de pareils moments ? C’était la guerre et moi je pensais au fait de promener dans les rues de Florence et ses alentours. Mes pas me conduisirent sur un pont, j’ignorai où j’allais mais je m’en fichais, je marchais. Puis une silhouette m’interpella brutalement. Je le voyais se raidir alors que j’approchai, je n’arrivais pas vraiment à voir qui cela pouvait être mais son comportement m’interpella plus qu’autre chose. Méfiante, je posai ma main sur mon arme, cachée par mon long manteau. Et je compris qui il était. C’était le vampire qui m’avait ‘aidé’ (je n’aimais pas employer ce terme). Sans baisser les gardes, je gardai ma main ferme sur mon arme prête à tirer si je le voulais. Oserait-il m’attaquer maintenant ? Devant un certain public ? Et moi, étais-je capable de le provoquer ? Je me rapprochai, l’air de rien et m’appuyai sur la même rambarde que lui.

      « C’est dangereux de trainer par ici… » soufflai-je en mimant l’indifférence.
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Prométhée Adalgiso

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MessageSujet: Re: « Do they like to hurt us ? »   « Do they like to hurt us ? » EmptyVen 26 Déc - 18:58

    « Elle m’a piégé. Elle est forte, très forte.
    Elle connaît mes points faibles. Comment ?
    Je n’en ai aucune idée. Elle a dû m’observer.
    Les agents de cette compagnie sont assez
    malins, je crois. Et discrets, surtout. Elle m’a
    bien eu, cette gamine. »


    Et les questions se retournaient dans mon esprit, inlassablement. Non, mon esprit ne se lassait pas. Il voulait savoir. Il voulait comprendre ; pourquoi et comment ? Personnellement, j’aurais bien voulu oublier toute cette histoire, la chassait de ma mémoire, mais ça m’était comme impossible. Mon esprit me torturait. Et j’en étais fatigué.

    J’avais eu beau avoir essayé de me cacher, elle m’avait reconnu. Mon corps froid s’était raidi, instantanément, et c’était certainement cela qui avait attiré son regard sur moi. Sinon, m’aurait-elle prêté ne serait-ce qu’une minuscule attention ? J'aurais préféré qu'elle vienne à Florence dans l'idée de se promener tranquillement, de faire des folies dans ces grands magasins italiens où je n'allaient pas souvent, d'acheter des cadeaux pour sa famille ou ses amis. Qu'elle se comporte comme tout mortel qui n'a guère envie de martyriser des vampires ou des lycans. Mais apparemment, elle n'avait pas envie d'avoir un réel passe-temps amusant comme les autres. Son passe-temps préféré devait être « la chasse aux créatures surnaturelles. » J'avais parfois l'impression d'être de retour au treizième siècle où l'Eglise catholique avait organisé une « chasse aux sorcières » pour brûler toutes ces femmes que l'on jugeait inhumaine. D'ailleurs, cette chasse n'avait réellement pris fin que dix ans avant ma naissance humaine. Comment des comportements autant inhumain pouvaient-ils exister sur terre ? Cette fille, dont je ne connaissais même pas le nom, aimait faire du mal. Elle aimait briser des vampires ou des loups-garous. Je me souviendrais toujours, la première fois que nous nous sommes rencontrés, j'avais d'abord juré qu'elle était une mortelle comme les autres malgré les rides d'inquiétude qui marquaient déjà son jeune visage. J'avais simplement pensé qu'elle avait quelques soucis personnels, comme tout mortel - la perte d'un proche, le manque d'emploi, une rupture.. quelque chose de trés simple, en réalité. Mais je m'étais trompé.


    FLASH BACK

    « Bonsoir Prométhée. »

    Je me retournai vivement, bien trop rapidement pour qu'un humain quelconque comprenne comment j'avais pu faire. Je ne connaissais pas cette voix et cette odeur m'indiquait que la personne qui avait prononcé mon nom était une humaine. Je fronçai les sourcils, observant avec intérêt la jeune demoiselle qui se trouvait face à moi. Elle était jolie. Mais elle avait des rides au coin des yeux, petites rides, qu’on ne voyait presque pas. Que les humains et elle ne voyaient sûrement pas, mais qui ne pouvaient guère passer inaperçu aux yeux d’un vampire. Je penchai la tête sur le côté, me demandait qui elle était et comment elle connaissait mon prénom. Je ne me doutais pas, à un seul instant, qu’elle pouvait être un membre de la compagnie Fedora, dont j’avais entendu parler pour la première fois quelques mois plus tôt. Elle était bien trop jeune. Bien trop belle. Son visage, ses yeux, étaient bien trop pures. J’ouvrais la bouche afin de lui demander qui elle était et ce qu’elle voulait, mais avant que je ne prononce quoi que ce soit, elle déclara lentement :

    « Je suis un membre de la compagnie Fedora, dont tu as certainement entendu parler. »

    Quel âge avait-elle ? Vingt-ans ? Un peu moins ? Un peu plus ? Une si jeune femme.. Faisant partie de la compagnie ! Décidément, je ne comprenais plus rien aux humains. J'avais pourtant entendu dire que la jeune génération était plus compréhensive que leurs aînés. Mais alors, ça ne marchait pas avec les vampires ? J’eus un mouvement de recul, et j’émis un grognement sourd. Mais, à nouveau, avant que j’aie le temps d’agir ou de parler, elle continua d’une voix ferme :

    « Calme-toi ! Je ne suis pas ici pour te faire du mal.. J’ai quelque chose à te proposer. »

    Et elle m’expliqua son plan. Un plan auquel je n’avais pas vraiment le choix. Sa compagnie voulait un vampire. Et ils voulaient que je les aide à le trouver.. Et si je ne les aidait pas, ils reporteraient leurs choix sur Enelya.

    « Tu as le choix, Prométhée.
    - Vous appelez ça un choix ?
    - Bien sûr
    - (...)
    - Ton Enelya ou un vampire. Sa mort ou sa vie. A toi de voir, Prométhée. »

    Et elle se retourna et disparut, en silence. Je ne savais pas quoi penser. Tout ce que je savais, c'était que je détestais son odeur.


    FIN DU FLASH BACK

    J'avais accepté son offre. Je l'avais revu deux fois, ensuite. La deuxième fois pour lui dire que j'allais les aider, elle m'avait alors expliqué le plan. Et la troisième, pour leur rapporter le vampire qui me lançait un regard mélangé d'amertume et de souffrance. Je n'oublierais jamais ce regard. Je n'avais plus osé le recroiser une seconde fois. J'étais honteux et surtout horrifié de ce que j'allais lui faire subir. Mais pour Enelya, j'étais prêt à tout. Je ne pensais pas recroiser cette femme un jour, et voilà qu'elle était derrière moi, et qu'elle m'adressait la parole. « C’est dangereux de trainer par ici… » Je gardais mon regard fixé sur les bateaux, au loin. Je refusais de lui adresser même un regard. Je ne répondis rien, au début. Puis au bon d'un long moment, je lui laissai entendre le son de ma voix :

    « Il est d’autant plus dangereux de s’adresser à un vampire. »
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Giuliana Bellini
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MessageSujet: Re: « Do they like to hurt us ? »   « Do they like to hurt us ? » EmptySam 27 Déc - 18:40


    Plusieurs personnes pourraient me traiter de folle, d’inconsciente. Mais eux, ils n’ont pas vécu cinq ans entouré par les créatures, je ne connais qu’eux. Je côtoie d’ailleurs plus les vampires et les lycans que les simples humains. Je n’ai rien contre cela, étant donné que je suis habituée maintenant mais je me souviens qu’à mes débuts c’était difficile de trouver un juste milieu. A l’époque j’avais encore un cercle d’amis, je sortais souvent et même si je n’avais pas continué la fac, j’avais des contacts. Puis plus j’avançais, plus je m’éloignais d’eux. D’une part pour leur sécurité et d’une autre part, parce que c’était plus simple pour moi. Ils ne pouvaient pas comprendre mon boulot, j’avais bien trop souvent des questions et j’avais de moins en moins de temps de libre. C’était le début de la fin. Rapidement, j’ai su que compter sur mon frère –avant qu’il ne se fasse mordre- et sur Esperanza. J’ai appris à me suffire à moi-même et c’était finalement plus intéressant, je ne devais rien à personne, j’assumais seule mes choix. Aujourd’hui je connaissais mon métier presque par cœur, car on ne peut jamais rien prévoir, ces créatures sont tellement imprévisibles comparées aux humains qu’il faut toujours s’attendre à tout. Malgré la méfiance que j’éprouvais en ce moment même, je ne m’estimais pas en danger. S’il avait voulu me tuer, il l’aurait certainement fait plus tôt. Cependant pourquoi chercher à jouer avec le feu ? C’était dans ma nature et je ne voulais pas avoir peur d’eux. Je devais faire preuve d’effronterie sinon je devais quitter sur le champ mon boulot à la Fedora Compagny.

    Je m’étais donc approché de la silhouette que je reconnais à présent et j’avais soufflé quelques mots à son égard mais rien. Il ne daigna point me regarder, ni me répondre. Ceci ne me découragea pas du tout. Je me mis dans la même position que lui, je scrutai les bateaux au loin et chaque respiration provoqué une fumée sortant de ma bouche et mon nez. Il faisait vraiment froid. J’espérai qu’il ne neigerait pas car les missions allaient s’avérer plus difficile encore. Et cela pourrait donner un avantage considérable aux créatures. Les lycans possédaient une température corporelle extraordinaire, la neige ne serait pas un problème pour eux et concernant les vampires, ils étaient indifférent à la froideur étant…à moitié mort si puis-je dire. Encore aujourd’hui je me demandais ce qu’aurait été ma vie si nous étions restés dans l’ignorance. J’étais persuadée d’une chose : Ruben ne serait pas devenu une de ces choses. J’aurai étudié tranquillement et lui continuerait à passer de petit boulot en petit boulot. Peut-être même qu’Esperanza ne serait pas fiancé à cet incapable de Santiago. Tout serait différent.

    Je n’avais pas jeté le moindre regard en direction du vampire. C’était sans doute l’une des rares fois où je me trouvais en présence d’un sang froid, sans qu’il y’est un combat quelconque…c’était comme si je me trouvais avec une personne quelconque. Mais pour combien de temps ? Enfin je l’entendis me répondre, un long moment après ma première intervention : « Il est d’autant plus dangereux de s’adresser à un vampire. », je lâchai un rire mauvais à cette remarque. Il n’avait pas tort mais dans les deux cas, il était aussi dangereux de parler avec une traqueuse. Il suffirait d’un seul geste pour que je lui tire plusieurs balles ou que je lui plante mon poignard dans la gorge. Et il suffirait d’une seconde pour qu’il me casse les os, m’arrache la tête et j’en passe. Oui, dans les deux cas nous étions dans une situation dangereuse.

      « Ça fait bien longtemps que je ne le perçois plus comme un danger… (je ne quittais pas l’eau des yeux, mais je restais vigilante) …par contre ce n’est pas prudent de rester en ces lieux pour un vampire. Je vous pensais plus fufute que ça. »
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MessageSujet: Re: « Do they like to hurt us ? »   « Do they like to hurt us ? » EmptyLun 29 Déc - 13:57


Découvrez Linkin Park!


    Je ne soufflai mot. En réalité, je me concentrai pour percevoir ses émotions. Ses réelles émotions. Pour vérifier qu’elle ne me tendait pas un piège, encore une fois. Pour vérifier qu’elle n’essayait pas de me faire la conversation en attendant que ses petits amis de la compagnie viennent derrière moi pour m’attraper. Mais ce que j’arrivais à percevoir me prouvait le contraire. Elle avait l’air plutôt sereine - elle n’était même pas effrayé par ma présence, ce qui me déplut (si les humains n’avaient plus peur des vampires, à quoi bon être encore sur terre ? ) - et son esprit n’était pas préoccupé par ce qui se passait autour de nous. Comme moi, elle contemplait les bateaux au loin. Comme moi, elle devait réfléchir sur son existence, bien différente de la mienne, même si nos destins étaient étroitement liés. J’aurais préféré qu’ils ne le soient pas. Que jamais nous ne nous rencontrions. Mon existence aurait été plus facile. Du moins, je n’aurais pas eu à faire à un choix presque forcé. Un choix qui n’était pas un choix. Qui aurait refusé de sacrifier un inconnu pour sauver la femme qu’il aimait ? Je me retournai vers elle, la fixant de mes yeux qui devaient certainement être proche du noisette aujourd’hui. J’avais chassé la veille et je n’avais donc plus soif. J’étais toujours surpris, en la voyant, de la force qu’elle émanait. Elle était jeune et pourtant, elle possédait la maturité d’une personne déjà bien âgé. Je me demandais comment elle pouvait être aussi mûre ? À son âge, elle devrait s’amuser, aller dans les boîtes de nuits, sortir et rigoler avec ses amis. J’avais la vague impression qu’elle ne faisait jamais ça. Et que le verbe « rire » ne faisait plus partie de son vocabulaire. Cette fille était un vrai mystère. Mais je ne voulais pas en savoir plus. Je la haïssais trop pour m’intéresser à son cas. Pourtant, il est vrai que je m’étais toujours montré cordial avec elle. C’était pour éviter les conflits. Il ne manquait plus qu’elle essaie en plus de me tuer. « Ça fait bien longtemps que je ne le perçois plus comme un danger… » Je reportai mon attention sur le fleuve. J’avais bien ressenti, alors. Mais j’étais étonné qu’elle l’avoue. Cela pouvait signifier que si je détournai suffisamment son attention, elle ne se méfierait pas et ainsi, je pourrais facilement la mordre.. Mais je ne le ferai pas. Je n’avais pas envie de me nourrir de son sang maudit. Pourtant, si je la tuais, je serais tranquille.. Et vengé. Mais si je faisais ce geste, la compagnie me tomberait dessus, sans aucun doute, et je pourrais dire adieu à ma liberté ainsi qu’à Enelya. De toute façon, j’avais trouvé un autre moyen pour me venger de cette femme au nom inconnue. Je savais qu’elle n’avait peut-être fait qu’effectuer les ordres de ses supérieurs, ou peut-être avait-elle eu l’idée seule, mais qu’importe. Si un homme était venu à sa place, j’aurais également trouvé un moyen de me venger. Mais je prenais mon temps, car comme les humains aiment si bien le répéter : « la vengeance est un plat qui se mange froid. » Proverbe idiot pour les vampires qui aimaient agir immédiatement, toutefois, je prendrai mon temps. Il ne fallait pas qu'elle s'y attende. Il fallait qu'elle pense qu'elle était complétement sortie de ma vie et que je ne pensais plus à notre deal, à son chantage. « …par contre ce n’est pas prudent de rester en ces lieux pour un vampire. Je vous pensais plus fufute que ça. » J’étouffais un rire. Fufute, hein ? Je levais les yeux au ciel, bien qu’elle ne put certainement pas le voir puisque mon attention était toujours porté sur le port. À première vue, du moins. Je savais très bien ce qui se passait à ma gauche, et derrière moi, je sentais qu’un couple d’amoureux était en train de s’embrasser tendrement devant la magnifique vue que nous offrait le port de Florence. Nous étions fufute, comme elle le prononça si bien. Nous étions bien plus intelligents que même un génie mortel pouvait l’être. La transformation nous apportait des tas de bons côtés comme la vitesse, la force, la beauté, presque irréelle, et l’intelligence - que nous n’avions pas forcément en tant qu‘humain. Je me retournai soudainement vers elle.

    « Je crois que nous aimons affronter le danger. Ce doit être une déformation.. » répondit-je avec une pointe de sarcasme.

    À son tour, elle se tourna vers moi. Nos regards se croisèrent un dizième de seconde et je détournai les yeux. J'avais toujours du mal à regarder une personne que je détestais dans les yeux, encore plus un humain. J'avais pu lire la haine qu'elle me portait dans son regard, bien que notre échange fut trés rapide, et si j'avais continué à la fixer, j'aurais pu être capable de la tuer. Le vent soufflait sur Florence, aujourd'hui. Et il devait être encore plus froid à l'endroit où nous nous trouvions qu'à l'intérieur de la ville même. Personnellement, je m'en fichais. Les humains connaissant notre existence savent que nous ne craignions ni le froid ni la chaleur. Nous étions tel un glaçon. Ce qui formait d'ailleurs une énorme différence avec les lycans qui, eux, étaient plutôt tel un soleil. Un soleil qui pourrait nous faire fondre. Métaphore impossible, bien sûr. Je n'avais jamais assisté ni participé à un combat contre les lycans, mais j'avais entendu dire que, si l'on voulait réellement atteindre la mort, le combat pouvait durer des jours. Deux forces s'opposent. Le feu et la glace. Le bien et le mal. Pour les humains, les deux espéces sont le mal. Pour les vampires, les lycans sont le mal. Et vice-versa. Qui a raison ? Encore une question à laquelle on ne me répondrait jamais. Quelque part, les vampires sont certainement les plus horribles, puisqu'ils tuent les humains. Mais alors, la compagnie ne devrait que nous poursuivre, nous. Mais, elle poursuit également les lycans. Je ne savais pas grand chose sur cette espèce, sauf que c'était héréditaire, à notre différence, et qu'ils ne se nourrissaient que d'animaux. Je me demandai comment la grande blonde à mes côtés réagirait si elle était mordue, ou si des membres de sa famille était des loups-garous. Je ne pus empêcher ma curiosité, cette fois-ci.

    « Si un jour.. Un vampire réussit à vous transformer.. Vous ou un de vos proches.. Ou si votre père, votre frère ou votre cousin est un lycan. Comment réagiriez-vous ? Vous ne pourrez pas continuer à nous traquer, puisque des membres de votre famille pourront être l’un des notres.. Alors, que feriez-vous ? »

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Giuliana Bellini
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MessageSujet: Re: « Do they like to hurt us ? »   « Do they like to hurt us ? » EmptyJeu 1 Jan - 20:21


    Une personne quelconque pourrait nous prendre pour deux personnes tout autant quelconques, ayant une discussion quelconque aussi. Moi aussi je pourrai le croire. Il avait beau être un vampire mais je n’étais pas en train d’essayer de le capturer, de vouloir le tuer grâce à la haine que je retenais prisonnière en moi-même si la chance de survie n’était pas glorieuse. Lui aussi avait la possibilité de me réduire à néant s’il le désirait, mais non, nous discutions de manière ‘courtoise’ si puis-je dire, sans chercher à jouer au jeu de la chasse. Et je le faisais exprès, il y’avait un pacte qui nous tenait à présent et d’ailleurs je ne le comprenais pas. Quelque chose m’échappait concernant ce vampire. Ce serait tellement simple pour lui de se débarrasser de moi et de continuer à vivre ‘normalement’ avec sa vampiresse. Je ne craignais pas les représailles que je pouvais recevoir après rendre pour cobaye Prométhée mais lui, craignait-il la masse d’agents qui seraient à ses trousses ? J’avais surtout du mal à croire que malgré leur condition des plus anormales, l’amour puisse perdurer et ce, pour l’éternité. Je l’avais piqué en plein où cela faisait mal, je savais qu’en attaquant sur son point faible j’arriverais à mes objectifs. Enelya, cette vampire, semblait tout représenter pour lui car il avait tout de même livré une personne de son espèce. Surprenant. Je ne cesserai jamais d’être surprise par ces créatures, c’était un fait. Malgré tout, hors de question pour moi de les prendre par pitié, d’éprouver de la compassion et de me dire qu’ils sont capables d’aimer eux aussi. Quoi qu’il en soit, j’avais décidé que je n’utiliserai pas mon arme si je n’ai pas une raison de le faire, outre le fait qu’il soit un vampire. S’il ne montrait aucun signe de mauvaises intentions à mon égard, alors je ferai de même. Mais ne sait-on jamais, nous ne sommes sûr de rien malheureusement. Ce n’était pas non plus de la trahison envers la compagnie, ils savaient plus ou moins ce que je faisais et je n’ai d’ailleurs aucune raison de leur cacher. J’ai toujours été considéré comme l’un des meilleurs traqueurs depuis mon arrivée et la confiance qu’il y’a entre eux et moi est exemplaire. Jamais je n’aurai pour idée d’aller à l’encontre de leur principe, à une exception près.

    Durant une faible seconde, j’avais détournai pour regard pour le poser sur le vampire à mes côtés alors qu’il venait de répondre à mes remarques. Il n’avait certainement pas dû louper toutes l’amertume que je pouvais éprouver envers lui, envers eux tous. J’ai toujours eu du mal à faire du cas par cas mais une chose m’a poussé pourtant à le faire, ou plutôt deux pour être honnête mais la seconde est plutôt inexplicable pour le moment. Mon boulot consiste à prendre pour chasse les créatures et de les apporter vivant aux laboratoires de la compagnie, que ce soit des créatures végétariennes ou non peu importe. Ils sont à mettre dans le même lot pour moi. Leur existence ne m’ait pas agréable et ils le savent bien. Pourtant, je devais avouer avoir plusieurs fois déjoué volontairement les plans de la compagnie quand il s’agissait de prendre en gibier mon…frère, récemment transformé en vampire. Même si j’ignorai le véritable traitement réservé aux créatures (car cela n’est plus de notre ressort dès qu’on ramène les bêtes), je ne voulais pas que mon vampire de frère y passe. Je le protégeai et bien souvent je m’en voulais. Tous les traqueurs de la compagnie savent qu’ils ne doivent pas approcher Ruben et nombre de fois où j’ai eu des disputes avec eux, mais ils savent aussi que s’il doit être capturé, c’était à moi de m’en charger. Cependant…je préférai le voir mort qu’avec une beauté indéchiffrable, une force surhumaine, une peau dure comme le marbre. Ils ignorent qu’à chaque fois que cette vision m’arrive de plein fouet, je souffre. Pourtant tout est là pour me donner une raison de le tuer une bonne fois pour toute, de le mettre hors d’état de nuire.

    Le vent faisait virevolter mes cheveux blonds et je m’étais perdue dans la contemplation des bateaux qui nous faisaient face, j’avais presque oublié la présence du vampire et je m’en voulus aussitôt. Je ne devais pas paraître distraite, sinon cela lui donnait un sérieux avantage. Je repris donc mes esprits sans pour autant poser mes yeux sur lui, je n’en avais pas envie. J’ignorai alors combien de temps cela faisait qu’on n’avait pas échangé un mot mais je n’eus pas l’occasion d’y réfléchir car mon interlocuteur prit la parole : « Si un jour.. Un vampire réussit à vous transformer.. Vous ou un de vos proches.. Ou si votre père, votre frère ou votre cousin est un lycan. Comment réagiriez-vous ? Vous ne pourrez pas continuer à nous traquer, puisque des membres de votre famille pourront être l’un des notres.. Alors, que feriez-vous ? » Il avait l’opportunité de me poser un tas de question, même si ce n’était pas sûr que j’y réponde, il pouvait toujours demander et la seule qu’il lui traversa l’esprit fut celle qu’il fallait à tout prix éviter. Il venait de toucher mon point faible sans le savoir…ou peut-être que si, peut-être qu’il le savait et que c’était pour se venger qu’il me demander cela. Néanmoins je n’étais pas certaine alors je me contentai de garder mon sang froid –c’était vraiment difficile- et je me pinçai les lèvres, je ne pouvais pas cacher ma gêne. Quoi qu’il en soit, je savais que sa capacité à être tout particulièrement conscient quand aux changements de comportement d’un mortel, il n’aurait pas de mal à capter les différences émanent de ma personne. Je laissai un temps de silence, le laissant passer que je réfléchissais à la question mais ce n’était pas le cas. Je baissai quelques secondes les yeux sur mes mains qui se trouvaient sur la rambarde et sur un ton qui se voulait indifférent je finis par lui répondre :

      « Si je venais à être transformée, je préfèrerai encore qu’on me tue plutôt que de vivre pour l’éternité. Si cela devait toucher… (Malgré moi je fis une pause puis je repris) …un membre de ma famille, je devrais quand même le chasser pour la simple et bonne raison qu'il n’aura plus rien de la personne que j’aimais… »


    Je me fis violence pour enlever cette affreuse douleur que je ressentais en moi, je ne pouvais pas donner l’occasion à cette ordure de vampire de me blesser. Je ne voulais pas lui faire ce plaisir, même s’il en était inconscient.
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